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- Neven E. MillerVampires
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Date d'inscription : 27/10/2019
These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 13:51
Je ne sais pas exactement quelle heure il est lorsque j’entends une paire de pas remonter les escaliers de l’immeuble. Mais étant donné qu’il n’y a que les vampires pour vivre la nuit, ce bruit ne peut annoncer que le retour d’Az à la maison. A moins qu’il ne s’agisse de la vieille dame d'en face, unique voisine du troisième étage, qui rentre d’une soudain envie de virée nocturne. Ce qui est fort peu probable, au vue du nombre de fois où je l’ai vu sortir de chez elle. En somme, il ne doit pas être loin de quatre heures du matin. Et la rétine de mes yeux, brûlante d’avoir regardé l’écran de télévision ces dernières heures durant, ne tarde pas à venir confirmer cette hypothèse. Je ne prends même pas la peine d’arrêter le jeu vidéo qui m’occupe depuis le coucher du soleil. Le cul posé au fond du canapé, les jambes repliées en tailleur devant moi, je me penche simplement en arrière et me dévisse le cou pour apercevoir la porte d’entrée pivoter sur ses gonds. La tignasse désordonnée de mon colocataire entre brièvement dans mon champ de vision. Son odeur, dans laquelle se mêle une odeur d’alcool et de sucre, ne tarde pas à venir réconforter mes narines. Comme à chaque fois qu’il s’absente pour son travail, une simple effluve de son parfum naturel suffit à faire naître l’esquisse d’un sourire aux coins de mes lèvres. Ma part vampire se détend sensiblement au fond de moi, alors même que je ne m’étais pas rendu compte de sa nervosité latente. C’est un truc que j’ai remarqué il y a quelques temps. Lorsqu’Az disparaît pendant trop longtemps, l’animal qui sommeille dans mon ventre se languit silencieusement de sa présence. Plus le temps passe, et plus je suis persuadé que c’est à cause de ce lien particulier entre créateur et nouveau-né. Je ne sais pas exactement si Az en a conscience, de ce truc qui me tient relié à lui. Et, évidemment, je me suis bien gardé de lui en faire part. Ça lui donnerait beaucoup trop de raisons pour être insupportable. Comme continuer à m’appeler « petit vampire », par exemple.
Mon attention retombe sur la télévision alors que la porte se referme dans un déclic discret. Mes doigts s’activent contre ma manette tandis que mes dents jouent distraitement avec le bâton en plastique de la sucette que j’ai coincé contre ma langue. J’ai pas pu résister à l’envie d’acheter ce genre de conneries tout à l’heure, en descendant m’acheter des clopes dans l’épicerie de nuit du coin. Le goût des sucreries contre mes papilles de suceur de sang n’est clairement plus aussi marqué et plaisante qu’avant. Mais j’ai été agréable surpris de reconnaître la saveur chimique et artificielle de la fraise. Si bien que j’ai fini par vider le petit paquet ce que j’ai acheté en début de soirée.
La silhouette d’Az pénètre dans le salon. Je le suis du coin de l’œil, lui et sa gueule éreintée, jusqu’à me rejoindre sur le canapé. A peine débarrassé de sa veste qu’il se laisse tomber sur le siège dans un grognement fatigué. Il parvient à m’arracher pour de bon un sourire amusé lorsqu’il vient se loger sue mes jambes. Il s'étale de tout son long sur le sofa, comme une loque, un bras perdu dans le vide. Az est épuisé. Et comme après chacun de ses gros services, son état m’attendrit au moins autant qu’il me fait rire. Je mets le jeu vidéo en pause, abandonnant d’emblée la manette entre deux coussins. L’image se fige sur l’écran et le son s’arrête subitement. Je frotte mes yeux avec l’intérieur de mon poignet et laisse ma main libre rejoindre la masse inerte de mon colocataire, définitivement calé contre moi.
- La nuit a été rude ?
La question n’en est pas vraiment une, puisque la réponse est clairement affichée en travers de son visage. Un éternel sourire moqueur coincé sur les lèvres, je laisse mes doigts s’infiltrer dans ses cheveux pour les ébouriffer d’un geste tendre. Parfois je culpabilise un peu à l’idée de savoir qu’Az bosse d’arrache-pied pour payer seul le loyer. Puis, après, je me remémore de ses réticences à me laisser quitter l’appartement sans lui depuis mon joyeux carnage sanguin de l’autre fois.
- Tu devrais aller te coucher.
Mon sourire qu’il ne voit pas se fait encore plus narquois. Je pousse le vice de la taquinerie jusqu’à le bousculer doucement, comme pour l’encourager à rejoindre son lit. Ouais, je culpabilise parfois. Mais la plupart du temps, faire mine d’être un sale môme ingrat est bien plus divertissant.
Mon attention retombe sur la télévision alors que la porte se referme dans un déclic discret. Mes doigts s’activent contre ma manette tandis que mes dents jouent distraitement avec le bâton en plastique de la sucette que j’ai coincé contre ma langue. J’ai pas pu résister à l’envie d’acheter ce genre de conneries tout à l’heure, en descendant m’acheter des clopes dans l’épicerie de nuit du coin. Le goût des sucreries contre mes papilles de suceur de sang n’est clairement plus aussi marqué et plaisante qu’avant. Mais j’ai été agréable surpris de reconnaître la saveur chimique et artificielle de la fraise. Si bien que j’ai fini par vider le petit paquet ce que j’ai acheté en début de soirée.
La silhouette d’Az pénètre dans le salon. Je le suis du coin de l’œil, lui et sa gueule éreintée, jusqu’à me rejoindre sur le canapé. A peine débarrassé de sa veste qu’il se laisse tomber sur le siège dans un grognement fatigué. Il parvient à m’arracher pour de bon un sourire amusé lorsqu’il vient se loger sue mes jambes. Il s'étale de tout son long sur le sofa, comme une loque, un bras perdu dans le vide. Az est épuisé. Et comme après chacun de ses gros services, son état m’attendrit au moins autant qu’il me fait rire. Je mets le jeu vidéo en pause, abandonnant d’emblée la manette entre deux coussins. L’image se fige sur l’écran et le son s’arrête subitement. Je frotte mes yeux avec l’intérieur de mon poignet et laisse ma main libre rejoindre la masse inerte de mon colocataire, définitivement calé contre moi.
- La nuit a été rude ?
La question n’en est pas vraiment une, puisque la réponse est clairement affichée en travers de son visage. Un éternel sourire moqueur coincé sur les lèvres, je laisse mes doigts s’infiltrer dans ses cheveux pour les ébouriffer d’un geste tendre. Parfois je culpabilise un peu à l’idée de savoir qu’Az bosse d’arrache-pied pour payer seul le loyer. Puis, après, je me remémore de ses réticences à me laisser quitter l’appartement sans lui depuis mon joyeux carnage sanguin de l’autre fois.
- Tu devrais aller te coucher.
Mon sourire qu’il ne voit pas se fait encore plus narquois. Je pousse le vice de la taquinerie jusqu’à le bousculer doucement, comme pour l’encourager à rejoindre son lit. Ouais, je culpabilise parfois. Mais la plupart du temps, faire mine d’être un sale môme ingrat est bien plus divertissant.
- Azenor de CastellaneAdmin
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Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 13:52
Chacun de mes pas m’amenant lentement mais sûrement jusqu’à mon appartement est une nouvelle épreuve en elle-même. Je retiens un énième baillement en trainant mes pieds sur les marches, faisant le moins de bruit possible pour ne pas réveiller les voisins, comme tous les soirs où je suis de service. Ma main glisse par automatisme sur la rampe, m’étant d’une grande aide alors que je tire ma carcasse presque morte jusqu’au troisième étage. A chaque fois, je me demande pourquoi j’ai eu la brillante idée d’habiter un appartement aussi haut. Surtout sans ascenseur. Je n’ai même plus la force d’utiliser mes capacités vampiriques pour aller plus vite, je suis trop fatigué, trop à bout pour même y penser. Mon casque sur mes oreilles, protégé par la capuche de mon sweat, j’essaie de survivre encore quelques minutes le temps d’arriver jusqu’à ma porte. Je suis à peine sur le palier que j’entends déjà clairement la télévision à l’intérieur. Heureusement que Marguerite est sourde. Nev est encore levé. Sans doute occupé à jouer à la console, comme souvent quand je suis de service. La pensée qu’il m’attende sagement jusqu’à ce que je rentre du boulot me fait sourire brièvement, alors même que ma main s’abat sur la poignée de ma porte. Enfin, j’y suis !
Je passe la porte, enlève ma veste dans un automatisme habituel, l’accrochant vaguement sur le porte manteau. Il glisse, se retrouvant par terre sous mon regard blasé. Tant pis. Ce sera pour plus tard. Mes pas se glissent jusqu’au canapé, j’aperçois vaguement le regard de Nev à ma rencontre. Je lui offre un petit sourire avant de laisser mon corps venir épouser les formes du canapé qui m’appelle. Je me glisse jusqu’à lui, la tête la première, me faisant une place sur ses jambes en ignorant royalement la présence de la manette qu’il a en main. Ma tête trouve son coussin alors que je soupire de bien être, me permettant enfin de fermer les yeux. Je souris en sentant sa main se glisser dans mes cheveux, juste après lui avoir offert un grognement expressif pour toute réponse à sa question. J’adore quand il fait ça. J’adore sentir ses doigts se perdre dans ma tignasse que je ne me donne même pas la peine de coiffer. Ca a quelque chose de rassurant. Quelque chose me prouvant que je suis bel et bien à la maison, avec lui, loin du monde extérieur et de tous ces gens de son époque qui vont trop vite pour moi.
Sa voix me fait à peine réagir. Aller me coucher. Ouais. Mais pas tout de suite. Je suis bien là, sur lui, j’ai aucune envie de bouger, vraiment aucune. Je grogne en fronçant les sourcils lorsqu’il essaie de me dégager de ses jambes, finissant par à nouveau ouvrir les yeux. Mon regard se pose sur la télévision, le jeu en pause qui l’a sans doute occupé une bonne partie de la nuit. Je peine à voir de quoi il s’agit. En revanche, le paquet de clopes juste devant mes yeux, sur la table, je peux clairement le voir. Mon bras pendu dans le vide vient s’abattre dessus, tâtonnant pour attraper sa cible jusqu’à réussir par miracle à sortir une cigarette que je glisse entre mes lèvres. Je cherche un feu du regard, m’étirant un peu plus pour l’atteindre, allumant le bâtonnet nocif sans bouger plus que nécessaire. Voilà, je n’ai besoin de rien d’autre. Lui et une clope.
« Tu joues à quoi ? »dis-je de ma voix enraillée par le sommeil.
Je passe la porte, enlève ma veste dans un automatisme habituel, l’accrochant vaguement sur le porte manteau. Il glisse, se retrouvant par terre sous mon regard blasé. Tant pis. Ce sera pour plus tard. Mes pas se glissent jusqu’au canapé, j’aperçois vaguement le regard de Nev à ma rencontre. Je lui offre un petit sourire avant de laisser mon corps venir épouser les formes du canapé qui m’appelle. Je me glisse jusqu’à lui, la tête la première, me faisant une place sur ses jambes en ignorant royalement la présence de la manette qu’il a en main. Ma tête trouve son coussin alors que je soupire de bien être, me permettant enfin de fermer les yeux. Je souris en sentant sa main se glisser dans mes cheveux, juste après lui avoir offert un grognement expressif pour toute réponse à sa question. J’adore quand il fait ça. J’adore sentir ses doigts se perdre dans ma tignasse que je ne me donne même pas la peine de coiffer. Ca a quelque chose de rassurant. Quelque chose me prouvant que je suis bel et bien à la maison, avec lui, loin du monde extérieur et de tous ces gens de son époque qui vont trop vite pour moi.
Sa voix me fait à peine réagir. Aller me coucher. Ouais. Mais pas tout de suite. Je suis bien là, sur lui, j’ai aucune envie de bouger, vraiment aucune. Je grogne en fronçant les sourcils lorsqu’il essaie de me dégager de ses jambes, finissant par à nouveau ouvrir les yeux. Mon regard se pose sur la télévision, le jeu en pause qui l’a sans doute occupé une bonne partie de la nuit. Je peine à voir de quoi il s’agit. En revanche, le paquet de clopes juste devant mes yeux, sur la table, je peux clairement le voir. Mon bras pendu dans le vide vient s’abattre dessus, tâtonnant pour attraper sa cible jusqu’à réussir par miracle à sortir une cigarette que je glisse entre mes lèvres. Je cherche un feu du regard, m’étirant un peu plus pour l’atteindre, allumant le bâtonnet nocif sans bouger plus que nécessaire. Voilà, je n’ai besoin de rien d’autre. Lui et une clope.
« Tu joues à quoi ? »dis-je de ma voix enraillée par le sommeil.
- Neven E. MillerVampires
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Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 13:56
Je le regarde, d’un œil sceptique, se saisir maladroitement de mon paquet de clopes et s’allumer une cigarette sans vouloir se relever du canapé. Je me retiens franchement de m’esclaffer. Az est tellement mort qu’il n’a même pas eu la force de répondre à mes provocations. Mon sourire amusé ne fait que s’agrandir un peu plus. Ne pas profiter de la situation, ça ne me ressemblerait clairement pas. Mes doigts trainent toutefois encore un peu dans ses cheveux, savourant secrètement l’instant présent. Sa question m’interpelle, avant de me faire hausser un sourcil caustique.
- Overkill’s. Tu veux faire une partie ?
Quand bien même l’idée de massacrer des zombis sur l’écran plat le tenterait plus que celle d’aller dormir, encore faudrait-il qu’Az relève sa carcasse pour jouer correctement. Et ça, ce n’est pas gagné. Je ne prends même pas la peine de récupérer la manette que j’ai abandonné sur le canapé, tant cette hypothèse est peu probable. A la place, je l’imite et récupère à mon tour de quoi intoxiquer mes poumons. Je troque ma sucette contre une clope. Ma fumée vient rapidement se mêler à la sienne lorsque je relâche une première bouffée d’air.
- T’as jamais pensé à prendre ta retraite ? C’est vraiment plus de ton âge.
Je ricane silencieusement, affichant mon sarcasme au travers de mon sourire. L’attaquer sur ce terrain est beaucoup trop facile et je ne m’en cache pas. La cigarette reste négligemment coincée entre mes lèvres alors que je le couve d’un regard tendre et amusé. Az n’a de toute évidence pas l’intention de bouger ses fesses de là. Ma main glisse le long de ses cheveux jusqu’à atteindre la peau sensible et dégagée de sa nuque. Mes doigts entreprennent alors de dessiner des formes aléatoires contre son cou, sous son oreille et sur l’angle de sa mâchoire. A l’heure actuelle je suis certain que je pourrais en faire ce que j’en veux, de ce vieux vampire âgé d’un demi millénaire. Je me penche vers lui, autant que son corps en travers de mes jambes me le permet.
- Il faut que je te porte moi-même jusqu’au lit, c’est ça ?
- Overkill’s. Tu veux faire une partie ?
Quand bien même l’idée de massacrer des zombis sur l’écran plat le tenterait plus que celle d’aller dormir, encore faudrait-il qu’Az relève sa carcasse pour jouer correctement. Et ça, ce n’est pas gagné. Je ne prends même pas la peine de récupérer la manette que j’ai abandonné sur le canapé, tant cette hypothèse est peu probable. A la place, je l’imite et récupère à mon tour de quoi intoxiquer mes poumons. Je troque ma sucette contre une clope. Ma fumée vient rapidement se mêler à la sienne lorsque je relâche une première bouffée d’air.
- T’as jamais pensé à prendre ta retraite ? C’est vraiment plus de ton âge.
Je ricane silencieusement, affichant mon sarcasme au travers de mon sourire. L’attaquer sur ce terrain est beaucoup trop facile et je ne m’en cache pas. La cigarette reste négligemment coincée entre mes lèvres alors que je le couve d’un regard tendre et amusé. Az n’a de toute évidence pas l’intention de bouger ses fesses de là. Ma main glisse le long de ses cheveux jusqu’à atteindre la peau sensible et dégagée de sa nuque. Mes doigts entreprennent alors de dessiner des formes aléatoires contre son cou, sous son oreille et sur l’angle de sa mâchoire. A l’heure actuelle je suis certain que je pourrais en faire ce que j’en veux, de ce vieux vampire âgé d’un demi millénaire. Je me penche vers lui, autant que son corps en travers de mes jambes me le permet.
- Il faut que je te porte moi-même jusqu’au lit, c’est ça ?
- Azenor de CastellaneAdmin
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Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 13:56
Je gromelle ma réponse, évaluant sérieusement l'éventualité de prendre une manette. Mais non, je n'ai décidément pas la force de faire une partie maintenant, je suis bien trop mort pour ça. Mes yeux se plissent à sa remarque sur mon âge. C'est trop facile de m'attaquer sur ce terrain là maintenant, même pour toi Neven.
" Avoir un vampire inexpérimenté dans mes pattes non plus, c'est plus de mon âge."
Un sourire satisfait se glisse sur mon visage alors que je tire sur ma clope, profitant des tendres caresses qu'il m'offre sur la nuque. Je frissonne de la pulpe de ses doigts traçant doucement leurs arabesques sur ma peau. Ils me bercent en douceur, de cette tendresse que j'ai réappris à aimer grâce à lui. Mes yeux se ferment d'eux même alors que je sens qu'il bouge un peu, cette fois sans chercher à dégager de ses jambes. Je soupire une nouvelle fois de bien-être avant de rouvrir les yeux à sa réplique au creux de mon oreille. Sa voix m'électrise agréablement, traçant un nouveau sourire sur mes lèvres. J'abandonne ma cigarette à peine entamée dans le cendrier avant de me retourner pour lui faire face.
" Tu peux toujours essayer."
Je ne lui laisse pas le temps de répondre, je me relève tout en glissant ma main brusquement dans sa nuque pour le forcer à approcher. Mes lèvres s'écrasent sur les siennes dans un tendre baiser, l'empêchant de s'en défaire même si il le voulait. Un goût de fraise industrielle m'accueille sans que je m'y attente, rendant l'échange sucré à souhait. J'avais déjà oublié la sucette que j'avais aperçu au coin de ses lèvres en rentrant. Je ne peux m'empêcher de sourire contre sa bouche, le libérant à peine de mon emprise.
" On a trop forcé sur les bonbons gamin ?"
" Avoir un vampire inexpérimenté dans mes pattes non plus, c'est plus de mon âge."
Un sourire satisfait se glisse sur mon visage alors que je tire sur ma clope, profitant des tendres caresses qu'il m'offre sur la nuque. Je frissonne de la pulpe de ses doigts traçant doucement leurs arabesques sur ma peau. Ils me bercent en douceur, de cette tendresse que j'ai réappris à aimer grâce à lui. Mes yeux se ferment d'eux même alors que je sens qu'il bouge un peu, cette fois sans chercher à dégager de ses jambes. Je soupire une nouvelle fois de bien-être avant de rouvrir les yeux à sa réplique au creux de mon oreille. Sa voix m'électrise agréablement, traçant un nouveau sourire sur mes lèvres. J'abandonne ma cigarette à peine entamée dans le cendrier avant de me retourner pour lui faire face.
" Tu peux toujours essayer."
Je ne lui laisse pas le temps de répondre, je me relève tout en glissant ma main brusquement dans sa nuque pour le forcer à approcher. Mes lèvres s'écrasent sur les siennes dans un tendre baiser, l'empêchant de s'en défaire même si il le voulait. Un goût de fraise industrielle m'accueille sans que je m'y attente, rendant l'échange sucré à souhait. J'avais déjà oublié la sucette que j'avais aperçu au coin de ses lèvres en rentrant. Je ne peux m'empêcher de sourire contre sa bouche, le libérant à peine de mon emprise.
" On a trop forcé sur les bonbons gamin ?"
- Neven E. MillerVampires
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Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 13:57
Son geste brusque me surprend au moins autant que mon coeur, qui loupe douloureusement un battement dans mon torse. Az rentre finalement dans le jeu de la provocation, pour mieux m'entraîner sur un tout autre terrain. Et il me rappelle au passage, avec la force de sa prise contre ma nuque, qu'il en faudra plus au vieux vampire éreinté qu'il est pour dire son dernier mot. Ses lèvres portent la saveur du tabac. Son souffle chatouille mon visage lorsqu'il reprend la parole. Je le regarde un bref instant, les yeux mi-clos, en laissant un rictus narquois fleurir sur mes joues.
- Tu veux prendre les paris ?
Mes doigts se sont libérés au hasard de la cigarette lorsque son baiser m'a pris de court. Elle a dû finir sur le tapis. Je profite de mes mains libres pour plaquer ses épaules contre le canapé. Ma bouche le pousse dans ce mouvement en venant s'écraser de nouveau contre la sienne. Ce faisant je me démène pour dégager mes jambes. Je le surplombe, cherchant à le maintenir sous mon emprise en confrontant ma force à la sienne, tandis que mes genoux viennent enfin encadrer ses hanches. Une envie sourde et charnelle prend forme aux creux de mes reins. Une nouvelle chaleur se diffuse sous ma peau. Mes lèvres dévorent tendrement leurs jumelles, me laissant galvaniser par toutes les odeurs extérieurs qu'il porte encore sur lui. Celle de l'hydromel, plus présente que toutes les autres, me pique l'odorat. L'envie me démange de lui retirer son tshirt et de glisser mon nez dans le désordre blond de ses cheveux. Mais ça voudrait dire relâcher la pression que je maintiens sur ses épaules. Ce qui serait une grossière erreur stratégique.
Ma bouche se descelle finalement de la sienne pour me laisser relever la tête, et pour mieux le toiser d'un regard railleur.
- Tu es sûr que tu n'es pas trop fatigué pour ça, grand père ?
- Tu veux prendre les paris ?
Mes doigts se sont libérés au hasard de la cigarette lorsque son baiser m'a pris de court. Elle a dû finir sur le tapis. Je profite de mes mains libres pour plaquer ses épaules contre le canapé. Ma bouche le pousse dans ce mouvement en venant s'écraser de nouveau contre la sienne. Ce faisant je me démène pour dégager mes jambes. Je le surplombe, cherchant à le maintenir sous mon emprise en confrontant ma force à la sienne, tandis que mes genoux viennent enfin encadrer ses hanches. Une envie sourde et charnelle prend forme aux creux de mes reins. Une nouvelle chaleur se diffuse sous ma peau. Mes lèvres dévorent tendrement leurs jumelles, me laissant galvaniser par toutes les odeurs extérieurs qu'il porte encore sur lui. Celle de l'hydromel, plus présente que toutes les autres, me pique l'odorat. L'envie me démange de lui retirer son tshirt et de glisser mon nez dans le désordre blond de ses cheveux. Mais ça voudrait dire relâcher la pression que je maintiens sur ses épaules. Ce qui serait une grossière erreur stratégique.
Ma bouche se descelle finalement de la sienne pour me laisser relever la tête, et pour mieux le toiser d'un regard railleur.
- Tu es sûr que tu n'es pas trop fatigué pour ça, grand père ?
- Azenor de CastellaneAdmin
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Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 13:58
Mon sourire s’agrandit à sa réplique. Prendre les paris sur un défi si simple était bien trop amusant pour que je ne rentre pas dans son jeu. Pourtant, il sait qu’il n’a aucune chance contre moi, sauf peut-être maintenant que je suis crevé de ma nuit. Et ça lui ressemble bien de profiter de cette opportunité pour tenter le coup. Amusé, je le laisse me repousser de ses mains sur mes épaules, jusqu’à ce que mon dos heurte le canapé, aidé par ses lèvres qui ont déjà repris les miennes pour m’entrainer dans son mouvement. Mes yeux se ferment par automatisme, ma main s’invitant dans ses cheveux fous en cherchant à approfondir notre échange. Une envie sourde de lui gronde déjà dans mon bas ventre. Comme à son habitude, il me suffit de peu pour vouloir le faire mien. Même si je suis crevé, même si je n’ai sans doute plus la force pour ce genre de chose. Ma main libre s’est déjà glissée sur une de ses fesses à ma portée, laissant la chaleur naissante dans mon ventre se propager le long de mon corps. Je ne veux pas lui donner raison lorsqu’enfin, il relâche la pression sur ma bouche pour m’offrir une raillerie. Le doux surnom qu’il m’offre m’offusque assez pour me donner un léger boost d’énergie, étirant un nouveau sourire sur mon faciès alors qu’il me surplombe de tout son poids.
« Je ne suis jamais trop fatigué pour te mettre une fessée, sale gosse. »
D’un mouvement, je me dégage aisément de sa prise pour réduire à néant l’espace qu’il a instauré entre nous. Ma bouche échoue dans son cou, mordillant tendrement sa peau, sans doute trop fort, laissant mes mains glisser sous son tee-shirt, parcourant son dos avec envie en remontant jusqu’à ses omoplates. Ma bouche marque sa peau pâle juste avant que je n’accepte de me séparer de lui le temps de lui enlever son haut en le faisant passer au dessus de sa tête. Pour une fois, il ne fini pas en lambeau sur le sol, comme tous les autres que j’ai déjà arraché de son corps provoquant mon envie brûlante de lui. Mes yeux cherchent son regard, invitant un air de défi sur mes lèvres.
« Qu’est-ce que je gagne si tu perds ? »
« Je ne suis jamais trop fatigué pour te mettre une fessée, sale gosse. »
D’un mouvement, je me dégage aisément de sa prise pour réduire à néant l’espace qu’il a instauré entre nous. Ma bouche échoue dans son cou, mordillant tendrement sa peau, sans doute trop fort, laissant mes mains glisser sous son tee-shirt, parcourant son dos avec envie en remontant jusqu’à ses omoplates. Ma bouche marque sa peau pâle juste avant que je n’accepte de me séparer de lui le temps de lui enlever son haut en le faisant passer au dessus de sa tête. Pour une fois, il ne fini pas en lambeau sur le sol, comme tous les autres que j’ai déjà arraché de son corps provoquant mon envie brûlante de lui. Mes yeux cherchent son regard, invitant un air de défi sur mes lèvres.
« Qu’est-ce que je gagne si tu perds ? »
- Neven E. MillerVampires
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Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 13:59
Je me sens franchement durcir dans mon pantalon lorsque ses lèvres viennent s’échouer contre mon cou. La chaleur qu’il éveille en moi se répand comme une délicieuse torture au creux de mon ventre, avant de remonter le long de mon corps. Les doigts d’Az s’impriment contre ma nuque et sa bouche se referme sur ma peau, non loin de la jugulaire. Son geste réveille mes canines, qui viennent bientôt chatouiller l’intérieur de mes joues. L’une de mes mains se perd dans ses cheveux. Déjà, de nombreuses envies interdites se bousculent à l’intérieur de moi. Mon t-shirt disparaît sous la volonté de ses doigts empressés. Le timbre grave de sa voix ronronne à mon oreille, me rappelant l’objectif premier de cette étreinte improvisée. Le désir de remporter un défi contre mon vampire de colocataire est bien plus excitant encore que celui de céder à mes pulsions primaires. Ma bouche frôle sa tempe, ne cherchant même pas à le déloger d’où il est, avant de lui répondre dans un sourire espiègle.
- Une récompense pour tes efforts, vieux vampire.
Mon sourire s’agrandit contre sa peau. Le message devrait être clair et devrait réveiller des souvenirs en lui. Ce sont les mêmes mots qu’il m’a lâché dans la forêt, peu avant que nos deux corps ne se fondent sauvagement l’un dans l’autre. Ma main descend contre ses omoplates tandis que mon bras libre se glisse fermement dans son dos. Je me colle furtivement à lui. Mes genoux se serrent contre ses hanches, et l’instant d’après mes lèvres se calquent, avides, contre sa tempe et je l’entraîne avec moi dans le vide. La table basse recule sous l’impact. Le parquet nous accueille durement, mais la douleur m’effleure à peine. Je roule sur lui. Mes doigts fourmillent déjà sur son corps, cherchant leur prise, cherchant à m’octroyer un ascendant sur lui. Ils s’infiltrent sous son tshirt et caressent son épiderme dans un geste ardent et possessif. Ma bouche rejoint brutalement la sienne alors que mon bassin se presse éhontément contre le sien. Bientôt le goût discret et métallique de son sang si particulier vient titiller mes papilles. Mes crocs fautifs ne font que grandir de plus bel, galvanisés par cette saveur unique. Ma prise se referme finalement contre sa hanche pour le garder au plus près de moi. J’emprisonne sa mâchoire et le bas de visage dans mon autre main. Ma langue s’attarde aux coins de ses lèvres, peu désireuse de gâcher la plus infime once de sang que je lui dérobe.
- La chambre n’est pas si loin tu sais, murmuré-je d’une voix rauque. C’est ta dernière chance, il est encore temps de capituler.
- Une récompense pour tes efforts, vieux vampire.
Mon sourire s’agrandit contre sa peau. Le message devrait être clair et devrait réveiller des souvenirs en lui. Ce sont les mêmes mots qu’il m’a lâché dans la forêt, peu avant que nos deux corps ne se fondent sauvagement l’un dans l’autre. Ma main descend contre ses omoplates tandis que mon bras libre se glisse fermement dans son dos. Je me colle furtivement à lui. Mes genoux se serrent contre ses hanches, et l’instant d’après mes lèvres se calquent, avides, contre sa tempe et je l’entraîne avec moi dans le vide. La table basse recule sous l’impact. Le parquet nous accueille durement, mais la douleur m’effleure à peine. Je roule sur lui. Mes doigts fourmillent déjà sur son corps, cherchant leur prise, cherchant à m’octroyer un ascendant sur lui. Ils s’infiltrent sous son tshirt et caressent son épiderme dans un geste ardent et possessif. Ma bouche rejoint brutalement la sienne alors que mon bassin se presse éhontément contre le sien. Bientôt le goût discret et métallique de son sang si particulier vient titiller mes papilles. Mes crocs fautifs ne font que grandir de plus bel, galvanisés par cette saveur unique. Ma prise se referme finalement contre sa hanche pour le garder au plus près de moi. J’emprisonne sa mâchoire et le bas de visage dans mon autre main. Ma langue s’attarde aux coins de ses lèvres, peu désireuse de gâcher la plus infime once de sang que je lui dérobe.
- La chambre n’est pas si loin tu sais, murmuré-je d’une voix rauque. C’est ta dernière chance, il est encore temps de capituler.
- Azenor de CastellaneAdmin
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Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 13:59
Sa répartie étire le sourire espiègle que je porte aux lèvres. Ca, ça me rappelle clairement quelque chose. Cette nuit là dans la forêt, juste après lui avoir fait découvrir une petite partie de ses nouveaux pouvoirs. Comment oublier cette nuit ? Impossible. Son seul souvenir provoque mon membre déjà gonflé emprisonné dans mon jeans. Je revois encore la courbe de son dos arquée juste devant mes yeux avant que je le force à se relever pour venir s’empaler sur mon entrejambe. Non, impossible d’oublier ça. Je frissonne de ses mains s’aventurant dans mon dos, reprenant de plus belle ma torture au niveau de son cou offert. Mes crocs apparaissent au moment même où son baiser sur ma tempe me fait soupirer, que sa prise se referme plus fortement sur mon corps. En un instant, il nous balance dans le vide, contre le parquet heurtant douloureusement mon dos. Il reprend l’avantage alors que ma tête cogne contre les planches de bois. Mon regard échoue à peine sur son torse qu’il reprend avidement mes lèvres, faisant danser nos langues l’une contre l’autre dans un balai qui me fait perdre la tête. Son bassin pressé contre le mien fait gronder de plus bel la bête réveillée sommeillant en moi. Le goût du sang empli rapidement ma bouche alors qu’il s’éloigne à peine. La vision de ses crocs apparent fait brusquement bondir mon envie de lui dans mon ventre. Il me rend fou, ce gamin provoquant et railleur. Tellement qu’il a réussi à me faire oublier la fatigue pressant mes muscles fatigués par ma nuit de travail. Mes mains quand à elles, s’aventurent sur la peau de son dos, s’accrochant furieusement à sa ceinture comme pour forcer le passage qu’il m’interdit encore. Il m’immobilise de sa main retenant mon cou, me faisant grogner du plaisir mal contenu qu’il provoque. A nouveau, sa voix rauque résonne contre mon oreille, provoquant mon sourire, galvanisant mon envie de ne pas le laisser gagner si il le fallait encore. Mes doigts se serrent contre sa peau, mes ongles s’enfonçant dans sa chair avant que je ne tourne la tête, l’empêchant de continuer sur sa lancée.
En un mouvement de hanches, je me défais de sa prise, l’expulsant sous mon impulsion brutale alors que mes mains s’écrasent sur son torse, nous faisant traverser le salon pour mieux atterrir dans la cuisine. Son dos heurte la porte du frigo qui tangue dangereusement sous le choc. Mon sourire se fait carnassier en dévoilant mes crocs acérés, avide du goût du sang qu’il m’a laissé en bouche. Mon regard brillant de désir et de défi s’invite dans le sien alors que mes mains maintiennent ses poignets avec force au dessus de sa tête contre la surface dure qui l’a accueilli.
« Excuse moi, j’ai pas bien entendu, t’as dit quoi ? »
Mes lèvres s’étirent sur mon visage avant de venir voler furtivement les siennes. Pas assez longtemps pour être ne pas nous frustrer un peu plus. Ma langue s’invite sur le bout de ses lèvres avant que je ne m’éloigne légèrement, me laissant sur ma faim, ignorant le désir brut et sourd faisant s’agiter mon membre emprisonné. D’un mouvement, ma main serre son poignet, lui imposant une rotation agile, forçant mon amant à se retourner pour mieux le plaquer à nouveau contre la paroi glacée. Sa joue heurte le support qui tremble à nouveau sous le choc, ma main maintenant son poignet au creux de ses omoplates. Mes crocs caressent ma lèvre inférieure, appréciateur de l’avoir ainsi à ma merci. Ma bouche approche son oreille, laissant mon souffle chaud s’envoler en son centre.
« Va falloir faire mieux que ça, petit vampire. »
Ma langue s’invite sur son lobe, joueuse, laissant ensuite mes crocs prendre la relève pour le mordiller tendrement avant de poursuivre le long de la courbe de sa mâchoire, puis de disparaitre dans sa nuque, traçant sa route avec lenteur jusqu’à son épaule. Mon bassin se presse contre ses fesses, mimant de lents mouvements contre son jean devenu beaucoup trop inutile à mon goût. Je vais tellement te faire regretter ton affront que tu me supplieras de te prendre.
En un mouvement de hanches, je me défais de sa prise, l’expulsant sous mon impulsion brutale alors que mes mains s’écrasent sur son torse, nous faisant traverser le salon pour mieux atterrir dans la cuisine. Son dos heurte la porte du frigo qui tangue dangereusement sous le choc. Mon sourire se fait carnassier en dévoilant mes crocs acérés, avide du goût du sang qu’il m’a laissé en bouche. Mon regard brillant de désir et de défi s’invite dans le sien alors que mes mains maintiennent ses poignets avec force au dessus de sa tête contre la surface dure qui l’a accueilli.
« Excuse moi, j’ai pas bien entendu, t’as dit quoi ? »
Mes lèvres s’étirent sur mon visage avant de venir voler furtivement les siennes. Pas assez longtemps pour être ne pas nous frustrer un peu plus. Ma langue s’invite sur le bout de ses lèvres avant que je ne m’éloigne légèrement, me laissant sur ma faim, ignorant le désir brut et sourd faisant s’agiter mon membre emprisonné. D’un mouvement, ma main serre son poignet, lui imposant une rotation agile, forçant mon amant à se retourner pour mieux le plaquer à nouveau contre la paroi glacée. Sa joue heurte le support qui tremble à nouveau sous le choc, ma main maintenant son poignet au creux de ses omoplates. Mes crocs caressent ma lèvre inférieure, appréciateur de l’avoir ainsi à ma merci. Ma bouche approche son oreille, laissant mon souffle chaud s’envoler en son centre.
« Va falloir faire mieux que ça, petit vampire. »
Ma langue s’invite sur son lobe, joueuse, laissant ensuite mes crocs prendre la relève pour le mordiller tendrement avant de poursuivre le long de la courbe de sa mâchoire, puis de disparaitre dans sa nuque, traçant sa route avec lenteur jusqu’à son épaule. Mon bassin se presse contre ses fesses, mimant de lents mouvements contre son jean devenu beaucoup trop inutile à mon goût. Je vais tellement te faire regretter ton affront que tu me supplieras de te prendre.
- Neven E. MillerVampires
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Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 14:00
J’accuse durement le choc lorsque ma joue rencontre sans douceur aucune la porte du frigo. Yeux clos par réflexe, je fronce le nez et lâche un éclat de rire. Mon vieux vampire se réveille pour de bon, et moi je me dis, qu’une fois encore, j’ai vraiment le truc pour me foutre dans la merde. Sa voix chargée d’une excitation de revanche et de désir gronde contre mon oreille. Les poils de ma nuque se dressent, électrisés par son souffle empreint d’un plaisir à venir. La situation est clairement à mon désavantage, mais je ne suis pas certain de regretter l’idée de passer un mauvais quart d’heure. Mes canines me démangent, affamées de lui au moins tout autant que mon érection qui augmente en pression dans mon caleçon. Je sens son membre dur contre mes fesses à travers son pantalon. Constater qu’il est aussi réceptif que moi à ce jeu totalement puéril alimente plus encore le feu dévorant qui brûle dans mon ventre. Les mouvements de bassin qu'il m’impose m’arrachent un soupir brûlant. Mon bas-ventre se tord douloureusement. Mais il est hors de question que je le laisse gagner aussi facilement.
- Eh, je ne voulais pas que tu perdes trop rapidement.
Je ris encore, autant que sa prise sévère sur mon poignet contorsionné dans mon dos me le permet. Je ne cherche même plus à être crédible dans mes propos. Ma défaite est on ne peut plus imminente. Mais par principe je ne peux pas m’empêcher de taquiner sa fierté multi-centenaire jusqu’au bout, pour mieux faire passer la pilule. Un jour j’arriverai à lui faire mordre la poussière. Un jour.
En attendant, j’essaye de sauver les apparences. Je presse mes fesses contre ses hanches pour me dégager le plus de place possible. Je cale mon pied et mon genou contre la porte du frigo et use de mes forces surnaturelles pour y appliquer une impulsion hasardeuse. Le meuble proteste lourdement et tangue encore contre le mur, mais Az recule. Et moi avec. Juste assez pour me laisser un peu plus d’espace. L'une des chaises du bar tombe par terre sans délicatesse. Encore un dommage collatéral supplémentaire. Je force sur mon épaule pour me retourner et essayer d’appliquer le mouvement inverse à mon bras pris en piège. La douleur me grille l’articulation, et je suis prêt à parier qu’un homme lambda s’y serait luxer l’épaule. Putain, une relation humaine avec Az m’aurait clairement conduit à un décès certain. Mon poignet glisse dans sa main qui, malgré mon manège, ne m’a pas lâché. Mes propres doigts se referment à leur tour autour de son avant-bras, un quart de seconde avant que je ne lui rentre dedans avec la douceur d’un boulet de canon. Le dos du vampire rencontre le bord de la table. D’autres tabourets s’écartent bruyamment sur notre passage forcé. Je rate sa bouche dans l’impulsivité folle de mon geste. Mes lèvres se retrouvent perdues dans ses cheveux, alors qu’un nouvel éclat d’hilarité agite ma poitrine collée contre la sienne.
- On va finir par réveiller Marguerite avec tes conneries !
Pas le moins du monde frappé par la culpabilité, je tente néanmoins de profiter de ce sursaut de chance et de le pousser frontalement vers la chambre. Elle n’est plus si loin. Plus du tout même. Il suffirait d’un petit miracle … qui semble vraiment mal barré. Pour ça, il faudrait déjà que j’arrête de me marrer.
- Eh, je ne voulais pas que tu perdes trop rapidement.
Je ris encore, autant que sa prise sévère sur mon poignet contorsionné dans mon dos me le permet. Je ne cherche même plus à être crédible dans mes propos. Ma défaite est on ne peut plus imminente. Mais par principe je ne peux pas m’empêcher de taquiner sa fierté multi-centenaire jusqu’au bout, pour mieux faire passer la pilule. Un jour j’arriverai à lui faire mordre la poussière. Un jour.
En attendant, j’essaye de sauver les apparences. Je presse mes fesses contre ses hanches pour me dégager le plus de place possible. Je cale mon pied et mon genou contre la porte du frigo et use de mes forces surnaturelles pour y appliquer une impulsion hasardeuse. Le meuble proteste lourdement et tangue encore contre le mur, mais Az recule. Et moi avec. Juste assez pour me laisser un peu plus d’espace. L'une des chaises du bar tombe par terre sans délicatesse. Encore un dommage collatéral supplémentaire. Je force sur mon épaule pour me retourner et essayer d’appliquer le mouvement inverse à mon bras pris en piège. La douleur me grille l’articulation, et je suis prêt à parier qu’un homme lambda s’y serait luxer l’épaule. Putain, une relation humaine avec Az m’aurait clairement conduit à un décès certain. Mon poignet glisse dans sa main qui, malgré mon manège, ne m’a pas lâché. Mes propres doigts se referment à leur tour autour de son avant-bras, un quart de seconde avant que je ne lui rentre dedans avec la douceur d’un boulet de canon. Le dos du vampire rencontre le bord de la table. D’autres tabourets s’écartent bruyamment sur notre passage forcé. Je rate sa bouche dans l’impulsivité folle de mon geste. Mes lèvres se retrouvent perdues dans ses cheveux, alors qu’un nouvel éclat d’hilarité agite ma poitrine collée contre la sienne.
- On va finir par réveiller Marguerite avec tes conneries !
Pas le moins du monde frappé par la culpabilité, je tente néanmoins de profiter de ce sursaut de chance et de le pousser frontalement vers la chambre. Elle n’est plus si loin. Plus du tout même. Il suffirait d’un petit miracle … qui semble vraiment mal barré. Pour ça, il faudrait déjà que j’arrête de me marrer.
- Azenor de CastellaneAdmin
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Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 14:01
Je me cogne durement contre la table dans mon dos lorsqu’il arrive à se dégager de mon emprise. Je ne peux pas m’empêcher de lâcher un rire faisant écho au sien, tout aussi excité que lui par notre petit jeu puéril. Je tente de le repousser alors qu’il s’écrase contre moi, glissant mes yeux rieurs dans les siens tandis que nous avons bien dû mal à nous calmer. Un mélange d’excitation sourde et animale couplé à sa provocation se diffuse dans tout mon être. J’adore entendre son rire. Je m’abreuve de ses sourires comme je le ferais du meilleur sang existant au monde.
J’arbore un air outré lorsqu’il ose évoquer notre pauvre voisine Marguerite, avant d’éclater d’un nouveau rire. Il me repousse, encore, alors que mes pieds glissent sur le parquet sous l’impulsion. Il n’arrive pas à se ravoir alors que je le dévisage avec humour. Hors de question que je perde ce défi. Voulant reprendre l’avantage, je change de technique. Ma main part rapidement s’emparer d’un des coussins du canapé que je lui envoie un pleine tête, profitant de la distraction pour lui foncer dessus sans ménagement, nous envoyant valser contre la porte de la salle de bain malheureusement ouverte. Nous retrouvons le carrelage au sol avec fracas, mes mains échouées de part et d’autre de son corps alors que le reste de mon être l’écrase sous le choc. Mon souffle se coupe avant que je n’éclate à nouveau de rire, hilare, m’appuyant sur mes coudes pour ne pas l’écraser d’avantage. Mon sourire gravé jusqu’aux oreilles, je le dévisage d’un air espiègle.
« Alors tu t’avoues vaincu où il va falloir que je passe au plan B ? »
Je n’attends même pas sa réponse, laissant mes doigts se jeter sur sa peau au niveau des côtes pour lui offrir quelques affreuses chatouilles. C’est parfaitement déloyal, mais je m’en moque totalement. Il l’a bien cherché le petit vampire.
J’arbore un air outré lorsqu’il ose évoquer notre pauvre voisine Marguerite, avant d’éclater d’un nouveau rire. Il me repousse, encore, alors que mes pieds glissent sur le parquet sous l’impulsion. Il n’arrive pas à se ravoir alors que je le dévisage avec humour. Hors de question que je perde ce défi. Voulant reprendre l’avantage, je change de technique. Ma main part rapidement s’emparer d’un des coussins du canapé que je lui envoie un pleine tête, profitant de la distraction pour lui foncer dessus sans ménagement, nous envoyant valser contre la porte de la salle de bain malheureusement ouverte. Nous retrouvons le carrelage au sol avec fracas, mes mains échouées de part et d’autre de son corps alors que le reste de mon être l’écrase sous le choc. Mon souffle se coupe avant que je n’éclate à nouveau de rire, hilare, m’appuyant sur mes coudes pour ne pas l’écraser d’avantage. Mon sourire gravé jusqu’aux oreilles, je le dévisage d’un air espiègle.
« Alors tu t’avoues vaincu où il va falloir que je passe au plan B ? »
Je n’attends même pas sa réponse, laissant mes doigts se jeter sur sa peau au niveau des côtes pour lui offrir quelques affreuses chatouilles. C’est parfaitement déloyal, mais je m’en moque totalement. Il l’a bien cherché le petit vampire.
- Neven E. MillerVampires
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Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 14:01
La porte de la salle de bain claque dans un boucan monstre lorsque je la percute. Les choses se déroulent trop vite. Je perds l’équilibre, mes pieds s’emmêlent dans ceux du vampire, je vacille et me raccroche à lui avant de chuter pour de bon. La dureté du carrelage est encore moins accueillante que celle du parquet ou du frigidaire. Mes poumons se vident de tout air alors que je réceptionne Az contre moi. Mes bras se sont refermés dans son dos par automatisme. Ma prise se desserre sensiblement lorsque j’entends son hilarité résonner à mon oreille. Un rire où se mêle amusement et geignement douloureux m’échappe en retour. Quel coup en traître ! Je retrouve ses yeux. J’y décèle cet éclat qui me rend dingue chez lui, par-delà la fatigue. Sa question me provoque. Mes lèvres s’agitent déjà dans un sourire pour lui signifier d’aller bien se faire voir. Mais il n’a pas vraiment prévu de m’en laisser le temps. Ses doigts se jettent sur la peau nue de mes côtes. Mes muscles se crispent par automatisme alors que je comprends avec horreur le but de son stratagème. Putain. Pas ça ! J’éclate d’un rire nerveux et frénétique tandis qu’Az me chatouille sans scrupule.
- NON ! Arrête ! A... rrê... te !
La sensation est atroce. Je ne parviens pas à lutter. Des larmes de rire se forment aux coins de mes yeux. Mes abdominaux malmenés protestent rapidement sous les courbatures qu’il me procure.
- T’es … vraiment … le pire … des … enfoirés … !
Mes bras essayent de le repousser, mais c’est peine perdue. Le fou-rire pompe toute mes forces. L’oxygène commence à me manquer sévèrement. Mes doigts glissent au hasard sur son visage pour essayer de l’aveugler, mais Az ne s’arrête pas à ce genre d’obstacle. Je pousse sur ses épaules, qui restent aussi solides et inébranlables que du marbre. Mon corps gesticule, pourtant je n’arrive pas à m’échapper de sa prise machiavélique.
- C’est bon ! ... T’as … gagné ! Az … Arrête, bordel … !
- NON ! Arrête ! A... rrê... te !
La sensation est atroce. Je ne parviens pas à lutter. Des larmes de rire se forment aux coins de mes yeux. Mes abdominaux malmenés protestent rapidement sous les courbatures qu’il me procure.
- T’es … vraiment … le pire … des … enfoirés … !
Mes bras essayent de le repousser, mais c’est peine perdue. Le fou-rire pompe toute mes forces. L’oxygène commence à me manquer sévèrement. Mes doigts glissent au hasard sur son visage pour essayer de l’aveugler, mais Az ne s’arrête pas à ce genre d’obstacle. Je pousse sur ses épaules, qui restent aussi solides et inébranlables que du marbre. Mon corps gesticule, pourtant je n’arrive pas à m’échapper de sa prise machiavélique.
- C’est bon ! ... T’as … gagné ! Az … Arrête, bordel … !
- Azenor de CastellaneAdmin
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Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 14:54
Je me délecte particulièrement de la réaction de mon compagnon sous mes doigts agiles. Mon regard n'en perd pas une miette alors que je lève la tête, admirant le spectacle sur son visage se tordant dans une grimace rieuse. Mon sourire à moi n'a pas décroché de mon faciès. J'ignore royalement ses attaques pour me repousser, maintenant fermement ma prise sur lui pour l'empêcher de se défaire de mon emprise. J'attends patiemment qu'il me nomme grand vainqueur de la partie, riant de plus belle sous le doux surnom d'enfoiré qu'il m'envoie avant qu'enfin, le grand moment arrive. Il hurle presque ma victoire et aussitôt, ma torture sur ses côtes cesse enfin. Je le dévisage avec ma plus belle tête de vainqueur, ne pouvant m'empêcher de jubiler.
" Tu vois quand tu veux."
Ma bouche s'écrase sur la sienne à nouveau. Le baiser de la victoire est d'autant plus appréciable à présent. Je frissonne contre sa langue, dissimulant mal le sourire étirant mes lèvres contre les siennes. Ma main remonte jusqu'à sa mâchoire, intensifiant un peu plus notre baiser alors que mon bassin s'imprime à nouveau contre le sien d'un mouvement brut et sensuel. Mes lèvres quittent les siennes à la recherche de l'air qui commence à manquer, frôlant la peau de sa joue, échouant sur sa mâchoire en cherchant un nouvel accès à son cou.
" A présent voyons cette récompense..."
" Tu vois quand tu veux."
Ma bouche s'écrase sur la sienne à nouveau. Le baiser de la victoire est d'autant plus appréciable à présent. Je frissonne contre sa langue, dissimulant mal le sourire étirant mes lèvres contre les siennes. Ma main remonte jusqu'à sa mâchoire, intensifiant un peu plus notre baiser alors que mon bassin s'imprime à nouveau contre le sien d'un mouvement brut et sensuel. Mes lèvres quittent les siennes à la recherche de l'air qui commence à manquer, frôlant la peau de sa joue, échouant sur sa mâchoire en cherchant un nouvel accès à son cou.
" A présent voyons cette récompense..."
- hot:
- Ma voix rauque de désir se perd contre sa peau que j'embrasse avec passion. Ma main libre glisse entre nous à la rencontre de sa ceinture dont je défais enfin la boucle, aventurant franchement mes doigts sur sa verge, imposant des vas et viens saccadés, à la hauteur du désir sauvage de lui grondant méchamment dans mon bas ventre. Je te veux, maintenant, tout de suite.
- Neven E. MillerVampires
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Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 14:55
- hot:
- L’horrible torture s’achève enfin. Je prends une grande inspiration en laissant ma tête retomber contre le carrelage froid de la salle de bain. Mes paupières se ferment brièvement, le temps de savourer ce répit durement gagné. Mon cœur continue de cogner contre mon torse essoufflé. J’ignore totalement les fanfaronnades d’Az qui déguste pleinement sa victoire déloyale. Ça se payera un jour. Ses lèvres viennent bien vite récupérer le contact des miennes, chassant mes plans de vengeance échoués d’avance. Je me fonds dans son baiser alors que sa langue vient chercher la mienne. Je soupire lascivement lorsqu’il me relâche. La délicieuse chaleur qui somnolait dans mon ventre reprend de plus belle. Plus pressante. Plus intense. Un sourire malicieux s’invite sur mes joues à l’écoute de ses mots. Ses baisers embrasent ma peau. Je perds mes doigts dans ses cheveux. Je n’ai pas le temps de parler que déjà sa main s’est infiltrée sous les derniers vêtements qui me restent. Cette fois je ne retiens pas le gémissement incontrôlé qui m’ébranle. Ma poigne se referme dans ses mèches dorées. Puis glisse jusqu’à son visage pour mieux l’emprisonner. Je me redresse sur un coude pour lui voler ses lèvres. Je prends sur moi pour ne pas me laisser complètement emporter par ses va-et-vients sur mon membre durci. Ma vision est embrumée et ma voix enrouée par le désir lorsque je réponds enfin dans un souffle chaud.
- C’est pas fair-play … Ce n’est pas à toi de décider ce que tu as gagné.
Je retrouve un semblant de sourire narquois en croisant son regard. Je plonge sans un regret dans le bleu hypnotique de ses yeux. Mes doigts le libèrent pour lui retirer son t-shirt sans ménagement. Comme à chaque fois, le contact de sa peau nue contre la mienne accentue la fièvre folle qui me tord le bas du ventre. Je redeviens ivre de lui, de son odeur, de la mélodie sulfureuse de son sang qui bat dans ses veines. Je le repousse sur le côté au prix d’un grand effort, m’arrachant alors à ses caresses endiablées. Az tombe sur le flanc et je l’accompagne d’emblée dans ce mouvement. J’attrape sa nuque pour l’embrasser avec force. Mes hanches à moitié défroquées se frottent contre les siennes, comme pour le narguer encore un peu.
- La récompense, c’est dans la chambre que ça se passe.
J’accroche son regard voilé, guettant la réaction du fauve qui gronde en lui. Qu’il accepte de se plier à l’idée que j’ai derrière la tête ou qu’il refuse de perdre plus de temps avant de céder à ses instincts, le brasier qui me consume de l’intérieur me fait comprendre que, quoi qu’il arrive, je ne serai plus capable d’y résister.
- Azenor de CastellaneAdmin
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Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 14:58
- hot:
- Le contact froid du sol contre la peau de mon dos me fait tressaillir contre ses lèvres. Je me mords la lèvre d’envie à ses hanches se frottant contre les miennes, ayant un mal fou à ne pas reprendre le contrôle aussitôt l’avoir perdu. Mes mains cherchent sa peau, s’y accroche pour mieux l’approcher de moi à nouveau. Mes iris percutent les siennes, brillantes d’un éclat tout particulier, mêlant le désir brut et animal qui brûle de le faire mien à la curiosité de sa demande. Je suis bien trop curieux, bien trop impatient de savoir ce qu’il mijote pour résister à sa proposition. J’abandonne la partie, au moins pour le moment, m’appuyant sur mes coudes en laissant ma tête partir brièvement en arrière. La fatigue se fait à nouveau sentir le long de mes muscles et pourtant, je brûle de savoir ce qui m’attends lorsque nous serons dans cette chambre.
« Très bien. Ne me fait pas regretter mon choix. »
Sinon, je le prendrais à même le sol de la chambre si il le faut. D’un mouvement, je le repousse afin de me lever, le tirant vers moi pour qu’il fasse de même. A peine me fait-il à nouveau face que je reprends ses lèvres, encore et encore, m’abaissant juste assez pour remonter son jean sur ses hanches, volant quelques baisers brûlants sur son torse au passage. J’embrasse son cou avec ferveur, le mordillant d’envie, glissant mes mains sous ses cuisses pour le soulever, l’obligeant à passer ses jambes sur mes hanches pour le porter. Je n’attends pas la moindre autorisation pour nous emmener jusqu’au lit, usant de mes maigres forces vampiriques pour aller plus vite. Enfin, son dos atterri entre les draps, les froissants sur leur passage alors que je le surplombe. Qu’il se dépêche, avant que je ne puisse plus résister à l’envie de le prendre sans attendre.
- Neven E. MillerVampires
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Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 14:59
- hot:
- Je ne peux pas m’empêcher de rire tout bas devant l’empressement dont il fait preuve. Ses mains qui me rhabillent et qui m’entraînent jusque sur le lit témoignent de sa patience en fin de course. Je ne cherche même pas à m’y opposer, trop galvanisé que je suis de découvrir tout l’effet que ma proposition a provoqué dans sa tête. Et dans son pantalon. Je me retrouve sur le matelas, à ressentir la force de son aura furieuse et insatisfaite. Un nouveau sourire se cale sur un coin de mes lèvres. Je me redresse entre les draps. Mes doigts prennent malgré tout le temps de tirer sur les chaines que je porte à mon cou, pour les remettre en place et les empêcher de m’étrangler. Je me redresse sur mes genoux. Ma main retrouve sa place contre sa nuque pour le forcer à se pencher pour mieux m’offrir ses lèvres. Je l’embrasse avec ferveur, me délectant des sensations grondantes et bestiales qu’il fait déployer dans mon être. Mes doigts libres s’accrochent au rebord de son jeans. Je le tire vers moi, l’entraînant sur le lit sans lui laisser le choix avant de le repousser à son tour sur le dos. Mon corps vient épouser ses formes alors que mon bassin retrouve avec délice la dureté du sien. J’ai tellement envie de lui. Tellement que je ne contrôle plus vraiment ma force lorsque ma bouche percute la sienne, que nos dents s’entrechoquent dans un élan empreint de fièvre et de fureur. Mes baisers dévorent sa peau, fondent sur sa mâchoire puis dans le creux de son cou. Je me soule de son odeur, du désir brut qui émane de son épiderme. Mes canines poussent à nouveau contre mes gencives, au même titre que mon membre de nouveau emprisonné dans mon pantalon. Ma langue vient remplacer mes lèvres pour éviter de le blesser, chatouillant lascivement le délicat chemin de sa carotide. Ce faisant je m’applique à défaire habilement la boucle de sa ceinture. Ma main se referme sur le cuir. Je me redresse, le quitte presque à regret pour rester à califourchon au-dessus de lui. Mes yeux s’arriment aux siens au moment où je tire sur la ceinture pour en libérer son vêtement. L’objet émet un léger sifflement en frottant contre le jean avant de s’abandonner totalement entre ma prise. Un sourire carnassier dévoile mes dents alors que j’échange un regard chargé de promesses avec mon vampire sur le point d’imploser.
- Tu m’as l’air bien trop incontrôlable pour que je ne t’attache pas.
Je me laisse tomber sur lui, évitant souplement l’impact d’une main posée à côté de son visage. Je lui vole un baiser féroce, sentant l’excitation du moment me gagner tout entier. C’est plus qu’une récompense. C’est une revanche aussi exquise que savoureuse, sur les liens qu’il m’a imposé lorsque je me suis réveillé la première fois dans son appartement. Az l’a sûrement déjà compris, mais je l’empêche de protester en venant provoquer sa langue avec la mienne. Mes doigts se referment autour de son poignet à l’instant où je retrouve mon air, essoufflé et aveuglé par le feu qui grandit toujours un peu plus dans mon ventre. Je glisse la ceinture entre les barreaux de la tête de lit avant d’y attacher ses mains. Je ne doute pas un instant du fait qu’il pourrait s’en défaire d’un seul geste s’il le voulait. Ça ne m’empêchera pour autant de lui rendre la monnaie de sa pièce.
Ma bouche descend sur son corps, embrassant chaque parcelle de peau qui m’est offerte. Sans perdre de temps, je continue de défaire les fermetures de son pantalon. Je le débarrasse de son dernier vêtement ainsi que de son caleçon, dévoilant enfin son érection dans la semi pénombre de la chambre. Mes lèvres s’attardent sur son ventre, mes doigts se pressent plus profondément dans la chair de ses hanches. Je savoure ces derniers instants, sentant la pression culminer dans ses veines, me délectant du frémissement incontrôlé de sa peau là où je le frôle. Enfin mes doigts se referment autour de son membre. Ma prise descend sur l’une de ses cuisses. Mon regard retourne se ficher au fond du sien, à l’instant précis où ma bouche se referme sur lui pour entamer un long va-et-vient. Provoquant. Et bien décidé à lui faire définitivement perdre la tête.
- Azenor de CastellaneAdmin
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Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 14:59
- hot:
- Je le laisse m'entrainer dans le lit à mon tour, savourant chacune des attentions qu'il m'offre, glissant ardemment mes mains dans son dos, ses cheveux, sa nuque, la moindre parcelle de sa peau que je peux atteindre. Ses baisers pétillent dans ma bouche, enivrant mes sens à chacun de ses coups de langue jusqu'à ce qu'il délaisse mes lèvres pour préférer la peau de mon cou alors que je ne peux pas m'empêcher de soupirer lascivement. Mon regard embrumé l'accroche lorsqu'il se relève, les battements de mon coeur s'accélèrent furieusement lorsqu'il déloge la ceinture de mon jeans. Est-ce qu'il va vraiment ?
Ma bouche s'ouvre pour exprimer une quelconque protestation mais aucun son ne sort de ma bouche, ses lèvres s'abattant sur les miennes brutalement pour me faire taire. Mon bassin se presse furieusement contre le sien à la simple idée de ce qu'il s'apprête à faire. Bordel, j'en ai terriblement envie. Tellement que ça en deviens douloureux. Mes mains accrochées au dessus de ma tête, je ne peux pas m'empêcher de tirer sur mes liens à chacun de ses baisers sur mon corps. Mon regard ne le lâche pas, mon épiderme frissonnant de désir lorsqu'il libère enfin mon membre. Le regard qu'il me jette juste au moment de me prendre en bouche me fait perdre définitivement la tête. Je me cambre instinctivement à sa rencontre, galvanisé par le tourbillon d'émotions qui me transperce. Ma tête part de arrière, mes yeux se ferment alors que de mes lèvres s'échappent mes plaintes lascives que je cherche même plus à retenir. Je tire sur mes liens à en faire craquer le bois des barreaux retenant mes liens.
" Oh bordel Nev..."
Je veux le toucher, glisser mes mains dans ses cheveux pour les lui serrer avec envie. L'excitation sourde que provoque mes liens s'entremêle au rythme de ses vas et viens, de la chaleur de sa bouche et de l'humidité de sa langue me faisant perdre pieds. Il me rend totalement fou.
- Neven E. MillerVampires
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Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 15:04
- hot:
- Les réactions vives que je lui arrache emplissent mon être d’une satisfaction malicieuse. Je sens toute sa force de vampire se tendre sous sa peau, seulement retenue par la lanière de cuire contre la tête de lit. Cette sensation m’électrise. Je m’applique dans mes va-et-vients alors que mes doigts s’impriment encore un peu plus sur sa cuisse. Ma langue glisse contre son membre, avide de faire persévérer les gémissements indécents qui lui échappent. J’accélère la cadence. Savourant toutes ses choses que je perçois grandir dans son bas-ventre. Savourant de l’avoir ainsi à ma merci. Et savourant l'enflement progressif de son érection dans ma bouche. Je le libère soudain lorsque je sens qu’il est à deux de venir. Mes lèvres retournent s’écraser brutalement contre sa gorge alors que mes doigts prennent aussitôt le relais sur son membre. Ma langue caresse à nouveau sa peau fine et tendre. J’entends son cœur battre à tout rompre dans sa cage thoracique. Son sang boue dans ses veines. Il me tente, il m’appelle. Si bien que c’est un tout autre désir qui a pris place au fond de mon âme. Az gronde son plaisir. Ma main libre se referme dans ses cheveux. Mes crocs piquent mes gencives. Je n’ai pas le temps de me rendre compte de ce qu’il se passe. Mon bras s’active plus fort encore entre ses jambes. Mes dents se referment sur son cou un quart de secondes avant que l’extase n’éclate au creux de ses reins. Le sang jaillit contre ma langue, mes doigts se referment sur son intimité qui se libère.
Putain.
Je tressaille violemment, foudroyé par la saveur du liquide carmin qui pulse entre mes lèvres. Je ne l’avais jamais mordu jusqu’à présent, jamais pour de vrai. Pourtant sa saveur est bien plus étourdissante que tout ce que j’ai bien pu avaler jusque là. C’est bien plus fort encore que ce besoin viscéral de se nourrir. C’est unique. Et indescriptible. C’est Az, et tout ce qui fait que je suis incapable de me passer de lui.
Ma bouche le relâche au prix d’un effort surhumain. Je m’arrache au tourbillon extatique que son sang me prodige et reprends mon souffle contre sa joue. Il me faut de précieuses secondes pour recouvrer mes esprits. Juste un peu. Ma prise libère ses cheveux, presque timidement, lorsque je relève enfin la tête pour croiser l’éclat de ses yeux. La bête qui sommeille en moi semble ronronner comme jamais elle ne l’avait fait, ravie de retrouver ce breuvage particulier qui l’a fait naître. Et qui m’a sauvé la vie.
Je me laisse tomber sur le flanc alors que mon corps se détend d’un coup. Mes doigts poisseux se défont de son intimité. Je roule sur le dos et laisse ma tête retomber contre le matelas. Une douce fatigue commence à se répandre paresseusement dans mes membres.
- Il faut que je te détache ou tu as déjà détruit la tête de lit ? soupiré-je en fermant les yeux, dans un élan de quiétude et d’amusement.
- Azenor de CastellaneAdmin
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Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 17:15
- hot:
- J’ai perdu l’esprit sous l’emprise de sa chaleur qui m’entoure. Mon regard embrumé le percute alors qu’il remonte puis redescend sur ma verge d’un mouvement outrageusement indécent. J’entends le bois craquer méchamment au dessus de moi sans y prêter la moindre attention, bien trop absorbé par toutes les sensations grisantes qui m’assaillent. Les vagues de plaisir s’intensifie dangereusement, encore et encore, ne me laissant pas le moindre répit.
Oh putain, oh putain....
Je n’arrive pas à retenir les soupirs transformés en gémissements qui sortent de m’entre mes lèvres. Je sens les portes du plaisir sur le point de m’aspirer, mes dents mordent mes lèvres pour me retenir encore, juste quelques secondes, refusant de laisser un tel plaisir déjà s’estomper, mais c’est la frustration qui m’accueille brusquement, au moment même où je me sens presque jouïr sur sa langue. Je grogne furieusement ma frustration, le bois craque de plus bel, mon bassin réagit brusquement à son absence alors qu’il vient taquiner mon cou, que ses doigts prennent le relais sur sa bouche étourdissante. Une sensation vive me transperce de part en part lorsque je le sens mordre dans ma chair. Mon corps tout entier menaçait d’exploser face à cet orgasme qui m’emportait, plus intense, presque irréel. Je tirais violemment sur mes liens sous le courant, le feu, la glace qui envahirent mes veines, se propageaient le long de mon corps alors que je gémissais mon plaisir dans un rugissement rauque et puissant.
Mon corps tréssaille de plaisir lorsqu’il relâche sa prise dans mes cheveux, que nos regards se marient à nouveau. J’ai l’impression de fondre devant l’expression timide qu’il arbore, presque désolé de ce qu’il vient d’oser me faire. Je ne peux m’empêcher de sourire, comblé par le plaisir de cette délicieuse sensation brûlant le sang bouillant dans mes veines. Mes mains s’abattent dans son dos, mes doigts retrouvent la souplesse de ses cheveux juste avant qu’il ne glisse sur le flan. Ce n’est qu’à cet instant que je remarque ma libération anticipée. Les mains toujours liées, je suis pourtant bel et bien libéré de l’emprise du lit. Mon regard échoue sur la tête de lit avant que je ne laisse un léger rire m’échapper. Les barreaux tirent méchamment la gueule, explosé par la force de ma jouissance. C’est un miracle que le lit tienne encore debout.
« Je crois que ça ira. »
Je me laisse retomber sur mon oreiller, me libérant de la ceinture pendante autour de mes poignets pour l’envoyer quelque part au sol. Je me tourne à sa rencontre, tentant de reprendre mon souffle encore incertain. La fatigue me fait trembler, contrastant diaboliquement avec l’envie toujours grondante de l’animal en moi. Je n’en ai pas encore fini avec lui. Pas alors qu’il m’a fait vivre tout ça. Ce serait beaucoup trop facile. Mon corps le surplombe, retrouvant l’éclat brillant de son regard lorsqu’il ouvre enfin à nouveau les yeux. Un sourire malicieux étire mes lèvres.
« Tu ne crois quand même pas t’en sortir si facilement ? »
Mes mains glissent sous ses cuisses alors que je prends place entre ses jambes, l’attirant vers moi d’un coup brusque, lui arrachant son jeans au passage. Mon regard s’attarde sur son torse, tombe sur son érection toujours emprisonnée dans son caleçon alors que la mienne est plus dure que jamais. D’un mouvement de main félin, je titille sa verge à travers le tissu, faisant apparaitre son gland au niveau de l’élastique. Mon pouce s’invite dessus lentement, glissant dessus, puis redescendant en emmenant le dernier vêtement au passage. Oh non Neven, tu ne vas pas t’en tirer comme ça. Pas avant que je te baise, que tu crie ton plaisir à en réveiller l’immeuble entier. Un frisson remonte le long de mon échine, je mords ma lèvre avec envie avant de prendre possession de ses hanches. Mes mains s’accrochent à elles, avide de le posséder, avant de le retourner en un mouvement, telle une poupée entre mes doigts. Je retrouve la courbe de son dos, le rebondis de ses fesses me faisant gonfler rien qu’à leur vue. Je le veux. Je veux le prendre, le faire jouïr, le baiser, maintenant.
« Je vais te baiser jusqu’à ce que tu n’en puisses plus Neven. »
Je crache sur ses fesses, fait glisser le liquide jusqu’à son entrée à l’aide de mon pouce avant de presser mon gland contre elle. J’entre à peine avant de ressortir tout aussi vite, puis entre à nouveau un peu plus, lentement, pour ressortir sous les soupirs lascifs qu’il m’offre en réponse. Cette fois, je le pénètre entièrement, profondément et intensément, jusqu’à le remplir dans sa totalité, titillant le fond de son être en soupirant de mon souffle accéléré. L’une de mes mains s’accroche à sa hanche, laissant l’autre s’emparer de son membre. Mes hanches bougent, mes vas et viens commence brutalement leur mouvement violent contre ses fesses pour le pilonner sans lui laisser le moindre répit.
- Neven E. MillerVampires
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Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 17:17
- hot:
- Ce serait mentir que de dire que je m’attendais à le voir capable d’enchaîner sur une deuxième manche. Il est certain désormais, alors que mon vampire à l’aura dévastatrice me surplombe de toute sa bestialité, que j’ai sous-estimé la fatigue qui l’enserrait tout à l’heure. Le doux avertissement qui suinte à travers ses mots enflamme de plus bel l’hémoglobine qui s’agite dans mes veines. Son sang qui chauffe un peu plus le creux de mon estomac. La force qu’il contient me fait frémir de l’intérieur. A moins que ce soit à cause de ce regard intense et incandescent qu’Az me lance. Un sourire narquois et complice fleurit sur mes lèvres. Si je crois m’en sortir aussi facilement ? Me balance pas ce genre de phrase provocante, Az. C’est pas comme si tu ne commençais pas à me connaître. Je n’ai toutefois pas le temps de répondre que ses poignes autoritaires se referment sur mes jambes d’un geste intraitable. Ma bouche me brûle, avide et affamée de retrouver la sienne. Mais l’heure n’est plus à ce genre de tendresse. Ce n’est plus qu’un besoin tenace, primitif et animal. La main d’Az se referme sur mon bas-ventre, faisant bondir mon cœur à l’intérieur de mon torse. Je relâche un soupir brûlant. Mes muscles se tendent avec délice alors qu’il exerce une odieuse pression sur mon membre tendu. Puis sa prise change brusquement. Elle se referme autour de mes hanches. La gravité s’inverse une fois encore, alors qu’il me manipule à son bon vouloir. L’esquisse d’un grondement mécontent résonne entre mes dents. Mais ce n’est pas comme s’il était en état d’en avoir quelque chose à faire. Ses mains attirent mon bassin contre lui. Je sens son érection contre mes fesses. Une divine appréhension court sous la surface de ma peau. Mais ce n’est rien comparé au frisson d’excitation qui me foudroie sur place lorsque sa voix grave et chaude vient de nouveau chatouiller mon ouïe. Putain de merde. Mes paupières se ferment une longue seconde, le temps nécessaire à mon corps pour encaisser la vague d’agitation lascive qui me submerge. Un peu plus et je finissais sur les draps, à la simple caresse invisible de ses promesses, avant même qu’il ne me touche pour de vrai. Me baiser, ça, je n’en doute pas un seul instant. Ses doigts s’attardent entre mes fesses. Mon palpitant s’énerve encore un peu plus contre ma poitrine lorsqu’il se place à mon entrée. Qu’il pousse. Pour mieux se retirer. Je suffoque. Mes bras tressaillent sous le poids de mon corps. Mon ventre proteste. Insatisfait. Cruellement douloureux. Az me pénètre à nouveau, s’amuse de me faire languir. Mon bras se lève devant moi, tâtonne la tête de lit qui est beaucoup trop près de mon crâne. Ma prise se referme autour d’un barreau, paré à accuser les coups de butoir qui s’annoncent bestiaux et sans vergogne contre mes reins. Et enfin il est en moi. Complètement. Je n’arrive pas à étouffer le gémissement empreint de luxure qui explose dans ma gorge. La douleur se mêle au plaisir brut en un alliage entêtant. Ses coups de bassin frappent furieusement contre mes fesses. M’assène un électrochoc de plaisir à chaque va-et-vients. Je gémis, à chaque fois que sa verge frappe contre ce point sensible dans ma chair. Bientôt je suis obligé de m’accrocher plus fermement à la tête de lit. Je pousse mes hanches contre Az, le poussant à y aller sans retenu. Mon autre main se referme autour d’un barreau. Je suis contraint de me redresser pour ne pas finir encastrer dans le bois du meuble, tant ses assauts me poussent toujours un peu plus violemment contre le mur. Un sourire provocant qu’il ne peut pas voir vient finalement étirer mes joues. Mon regard flouté se perd dans l’océan de désir brut dans lequel il me noie sans scrupule. La jouissance monte peu à peu dans mon être, mais je reste encore suffisamment maître de mon corps pour articuler une dernière raillerie.
- C’est tout ce que t’as, Az ?
Dans un dernier souffle. Avant le cataclysme.
- Azenor de CastellaneAdmin
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Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 17:18
- hot:
- Ma respiration s’accélère, se saccade à nouveau, en harmonie avec les coups de butoir que je lui procure sans m’arrêter une seule seconde. Le plaisir m’envahi une nouvelle fois, brutal, violent, un courant électrique me traverse rien qu’à l’entente des gémissements qu’il n’arrive plus à retenir. Mes yeux se ferment, profite de chacun des coups de reins que je lui procure, puis se rouvre, avide de le voir se cambrer contre moi, à la recherche de toujours plus de plaisir. Le lit bouge, chacun de mes coups le fait marquer le mur dans un son étouffé sous l’extase de mon amant. Je suis électrisé en le voyant s’accrocher avec force aux barreaux du lit qui craque de plus en plus, sur le point de céder à tout instant. Putain Nev, je... Tu.. Me fait tellement perdre la tête.
Je le sens venir, entends ses mots claquant dans l’air juste avant qu’il ne jouisse enfin, provoquant ma propre jouissance au fond de lui. Je m’enfonce de lui pour de bon, râlant mon plaisir en laissant mes mains s’accrocher à ses épaules pour lui infliger ce délicieux courant électrique qui lui fait perdre pieds. Mes mouvements ralentissent mais ne s’arrête pas complètement, pas tout de suite, le temps de me laisser me déverser en lui en saccades. Mes muscles se tendent sous le plaisir qui m’englobe une nouvelle fois, me faisant décoller vers les étoiles. L’esprit embrumé, un sourire trace mes lèvres avant de s’effacer tout aussi rapidement. Je tremble contre lui, les poils irisés sur ma peau transpirante par l’effort. Bordel Nev, je t’aime tellement.
Un gros craquement se fait entendre au moment même où mon front rencontre son dos, que je baisse enfin les armes. Mon palpitant s’excite dans ma poitrine qui se lève par accouds, presque douloureusement. J’ouvre brusquement les yeux. Oh, oh. Puis d’un coup, le bois lâche pour de bon, nous faisant descendre brutalement d’un étage. Nous nous retrouvons à même le sol, entouré par feu le lit qui n’a pas supporté mes assauts. Je ne peux pas m’empêcher d’éclater de rire, la voix encore rauque de désir. Quelques coups contre le mur derrière moi me font pouffer d’autant plus. On a définitivement réveillé Marguerite. Groggy de plaisir, je me retire de son emprise avant de laisser mes forces m’abandonner pour de bon en me laissant retomber sur son dos. Mes yeux se ferment sans même que je ne le réalise. Le sommeil me happe pour de bon sans attendre une seconde de plus.
***
Le réveil se veut plus douloureux que prévu. Ma main cherche mon smartphone pour faire taire l’horrible sonnerie mais atterri sur le sol, me faisant me redresser vivement. Allongés sur le matelas à même le sol, les souvenirs de la veille me revienne brusquement en mémoire. Un sourire malicieux s’invite sur mes lèvres, mon regard se fige sur le corps de mon compagnon encore endormi à mes côtés. Quelle nuit... Je me hisse en dehors du lit, essayant d’éteindre la sonnerie stridente venant de mon jeans étalé trop loin à mon goût. Enfin, j’y arrive. Je reviens rapidement à ses côtés. Il n’est pas encore éveillé. Je lui envie tellement son lourd sommeil à cet instant. Mes doigts glissent jusqu’à ses cheveux, ma bouche s’invite dans son dos, lui offrant des baisers remplis d’amour avant que je ne me lève pour de bon, m’étirant une fois sur mes jambes. Je baille discrètement, enfile les premiers vêtements qui me passe sous le nez avant de quitter la chambre pour le salon, puis la salle de bain. Ma douche se veut expéditive, comme à mon habitude, avant que je ne ressorte rapidement, attrapant deux poches de sang dans le frigo. J’en vide une dans un verre tout en me mettant à la cherche d’un stylo pendant quelques minutes. Une fois trouvé, je reprends une gorgée du liquide carmin tout en marquant quelques mots sur un post-it.
Achète nous un lit.
Je ponctue mes faibles mots d’un coeur comme signature, sortant ma carte de crédit de mon portefeuille rangé dans ma poche. Je délaisse mon verre à présent vide pour récupérer la poche de sang restante, puis me dirige vers la chambre. Mon regard couve mon amant quelques secondes avant que je ne dépose le tout sur sa table de nuit, bien en évidence, le post-it accroché à la poche de sang. Une fois fait, je reviens sur mes pas, quittant à nouveau la pièce pour aller enfiler ma veste dans le couloir, puis fermer doucement la porte d’entrée dans mon dos. A tout à l’heure, my love.
- Neven E. MillerVampires
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Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 17:20
- hot:
- Je ne me souviens que de l’orgasme, le plaisir foudroyant. De la fatigue, agréable et saisissante, alors que la présence rassasiée d’Az s’est éloignée. Du rire incontrôlable qui a secoué mon torse après que le lit se soit écrasé contre le sol, en fin de vie. Etalé entre les draps, vidé de la moindre once d’énergie, j’ai cherché le regard de mon amant. Ses yeux bleus me sont restés inaccessibles. En revanche, je ne me souviens pas de m’être endormi.
J’ai dû dormir une dizaine d’heures au moins lorsque les bruits lointains du dehors me tirent doucement de mon sommeil de plomb. Mes paupières me semblent encore particulièrement lourde. J’ouvre un œil, peu décidé à bouger et bien engagé pour enchaîner directement sur une sieste matinale. La chambre est vide. Az n’est plus là. Et au vue des draps froids qui reposent à côté de moi, ça fait un moment qu’il s’est éclipsé. Un grognement ensommeillé m’échappe. Si mon vampire n’est plus là, alors rien ne presse. Dormir est une occupation très pertinente pour occuper mes journées, au lieu de tourner en rond dans l’appartement. Je resserre l’oreiller que je tiens entre mes bras et m’apprête à enfouir de nouveau mon visage dedans, lorsque mon attention se trouve attirée par un objet inhabituel sur la table de nuit.
Mes yeux se rouvrent alors que ma tête se lève finalement. Le post-it pique ma curiosité, bien trop pour me laisser me rendormir comme si de rien n’était. Je peste à voix haute, pour moi-même, avant de bouger enfin pour rejoindre le petit meuble. Mon corps s’arrête au premier geste que j’esquisse. Nom de Dieu. Je grimace en retombant comme une loque sur le matelas. J’ai mal partout. Absolument partout. Mes muscles croulent sous les courbatures. Mais le pire reste la brûlure latente entre mes fesses. Putain. Az s’en est vraiment donné à cœur joie hier soir. Il est beaucoup trop sensible à mes provocations. Beaucoup, beaucoup, trop. Un sourire crispé, perdu entre raillerie et désagrément, se dessine sur mes lèvres. Malgré tout ça, je ne regrette absolument rien.
Je finis par rouler jusqu’à la table de chevet en ignorant les protestations plaintives de mon corps. Mes yeux parcourent rapidement le post-it que je récupère en premier. Ah. Je regarde le lit détruit sur lequel je suis. C’est vrai. J’avais oublié ce détail. Le peu de motivation que la mission m’inspire, alors que mes muscles me supplient presque de retourner dormir, disparaît rapidement lorsque je repère la carte bancaire glissée à côté de la poche de sang. Ça, c’est foutrement intéressant.
- Cool.
Un nouveau sourire mutin prend place sur mon visage, alors que je fais tourner le précieux objet entre mes doigts. Enfin une sortie qui s’annonce divertissante.
***
Il m’a fallu vider le ballon d’eau chaude de la douche avant de foutre le nez dehors. J’ai passé de longues heures dans les magasins nocturnes du centre commercial. Et bien plus encore à monter tout seul ce putain de lit haut de gamme, dont le prix m’a presque fait douter au moment d’utiliser la carte bleue d’Az. Le petit rectangle en plastique a paru s’étouffer dans la machine au moment de payer la transaction. Mais bon. C’est comme tout. La solidité d’un meuble, ça a un prix. Et Az ne m’a donné aucune indication sur une somme à ne pas dépasser, alors …
Alors je suis rentré les bras chargés de trucs inutiles. J’ai tout foutu en vrac dans un coin de la chambre. Et à présent que le nouveau lit est monté, neuf et fièrement dressé au milieu de la pièce, et que l’épave de l’autre traîne dans le couloir, mon être entier est encore plus endolori qu’à mon réveil. La fatigue m’est retombé dessus comme une masse. J’ai essayé de lancer une partie de jeu vidéo en attendant le retour de mon colocataire, avant de m’endormir comme une merde sur le canapé.
C’est finalement le bruit de la serrure de la porte d’entrée qui me réveille en sursaut. La manette glisse pour de bon entre mes mains et part s’écraser avec fracas sur le parquet. Merde. Il est de retour. Et c’est encore un sacré bordel dans l’appartement. Je me redresse hâtivement entre les coussins, la tronche complètement enfarinée.
- Az, t’es … Ah, putain !
Les courbatures se rappellent douloureusement à ma mémoire embrumée. Mes épaules retombent comme une masse en arrière. Je laisse ma tête choir contre l’accoudoir, comme à l’agonie. Un rictus perdu entre sarcasme et douleur relèvent mes lèvres et accueillent le vampire.
- Bon service ? demandé-je avec le plus grand naturel du monde.
- Azenor de CastellaneAdmin
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Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 17:21
La fatigue à beau tirailler un peu plus mon corps à chaque minute qui passe, la nuit passe à une vitesse affolante. Mon esprit est embrumé de pensées diverses menant toutes jusqu'à Neven. Mes gestes étaient automatique alors que je servais les clients, essayant d'éclaircir le mystère de mon colocataire qui me trottait dans la tête. Mon coeur et ma tête étaient dimétralement opposés quand à la marche à suivre. Ma tête me rappelait sans cesse pourquoi j'avais été célibataire très longtemps et pourquoi les diverses aventures que j'avais pu vivre dans ma vie avec été des échecs cuisants. J'avais longtemps refusé de tomber amoureux. Je n'avais juste plus la force de me laisser emporter dans un nouveau tourbillon de sentiments horriblement délicieux avant que le rêve ne s'arrête brutalement. Non, je refusais de revivre ça une fois de plus.
Mais Neven... Il me suffisait de murmurer son nom pour sentir mon coeur accélérer immédiatement sa cadence. Tout en lui m'attirait beaucoup trop. Même son sale caractère. J'aimais cette fougue qui le caractérisait, ses taquineries à longueur de temps et ses provocations qu'il s'amusait à m'envoyer. Bien au delà de son corps pour lequel je pourrais vouer un véritable culte, c' était lui que je voulais. Entièrement. Peu importe ce que me disait ma tête, mon coeur avait déjà décidé pour moi.
Enfin, la fin du service me tendait les bras. J'étais fatigué, mes muscles m'avaient abandonnés et je n'avais qu'une hâte, rentrer au plus vite. Ma clé déverrouilla la porte de mon appartement dans un cliqueti léget. A peine entré, j'évitais de justesse les restes notre lit étalés dans le couloir. Il l'avait fait, il avait été acheté un nouveau lit. Souriant cette simple idée, j'apparaissais dans le salon, découvrant mon amant étalé dans le canapé, visiblement au bord de l'agonie. Sa réplique ne trompait personne. Il avait visiblement mal. Je ne pouvais m'empêcher de pouffer au souvenir de la nuit dernière. Mon regard s'étendit vers le reste du salon, constatant le bordel qui y régnait. Amusé, je m'assis au bord du canapé en enlevant ma veste, que je jetais sur l'autre accoudoir.
" Fatiguant. Mais j'ai quand même l'air plus en forme que toi."
Je lui offrais un sourire amusé, me penchant à sa rencontre pour voler un furtif baiser sur ses lèvres.
" Heureusement que j'étais fatigué hier soir..."
Un rire mutin sorti doucement de mes lèvres alors que j'embrassais son nez, m'éloignant ensuite pour porter mon attention sur la table basse à la recherche d'une clope bien méritée. Ce n'est qu'une fois qu'elle fut allumée que je repris, glissant à nouveau mon regard sur lui.
" Alors ce lit ? Tu me montres ?"
Mais Neven... Il me suffisait de murmurer son nom pour sentir mon coeur accélérer immédiatement sa cadence. Tout en lui m'attirait beaucoup trop. Même son sale caractère. J'aimais cette fougue qui le caractérisait, ses taquineries à longueur de temps et ses provocations qu'il s'amusait à m'envoyer. Bien au delà de son corps pour lequel je pourrais vouer un véritable culte, c' était lui que je voulais. Entièrement. Peu importe ce que me disait ma tête, mon coeur avait déjà décidé pour moi.
Enfin, la fin du service me tendait les bras. J'étais fatigué, mes muscles m'avaient abandonnés et je n'avais qu'une hâte, rentrer au plus vite. Ma clé déverrouilla la porte de mon appartement dans un cliqueti léget. A peine entré, j'évitais de justesse les restes notre lit étalés dans le couloir. Il l'avait fait, il avait été acheté un nouveau lit. Souriant cette simple idée, j'apparaissais dans le salon, découvrant mon amant étalé dans le canapé, visiblement au bord de l'agonie. Sa réplique ne trompait personne. Il avait visiblement mal. Je ne pouvais m'empêcher de pouffer au souvenir de la nuit dernière. Mon regard s'étendit vers le reste du salon, constatant le bordel qui y régnait. Amusé, je m'assis au bord du canapé en enlevant ma veste, que je jetais sur l'autre accoudoir.
" Fatiguant. Mais j'ai quand même l'air plus en forme que toi."
Je lui offrais un sourire amusé, me penchant à sa rencontre pour voler un furtif baiser sur ses lèvres.
" Heureusement que j'étais fatigué hier soir..."
Un rire mutin sorti doucement de mes lèvres alors que j'embrassais son nez, m'éloignant ensuite pour porter mon attention sur la table basse à la recherche d'une clope bien méritée. Ce n'est qu'une fois qu'elle fut allumée que je repris, glissant à nouveau mon regard sur lui.
" Alors ce lit ? Tu me montres ?"
- Neven E. MillerVampires
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Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 17:22
Bien évidemment, les conséquences de notre étreinte de la veille ne lui échappent pas. Az se marre et m’embrasse. Je suis trop décalqué pour éviter ses gestes tendres, et de toute façon, je commence à m’habituer à cette manie étrange chez lui. Je plisse les yeux, ne pouvant malgré tout empêcher un sourire amusé de se forcer un passage sur mes lèvres. Je lève un bras pour le pousser gentiment en réponse à la subtilité de sa remarque.
- Eh ça va hein.
S’il croit que je vais regretter un seul instant mes fanfaronnades d’hier soir … L’odeur du tabac titille bientôt mes narines. Sa question accompagne la danse flegmatique de la fumée toxique dans l’air. Le lit, exact ! Ce détail me redonne un regain d’énergie.
- Ouais, c’est par là.
Je lui désigne le chemin vers la chambre d’un sourire insolent avant de le pousser à quitter le canapé pour me laisser me lever. Je me remets précautionneusement sur pied, en prenant soin de serrer les lèvres pour ne pas pester sous mes muscles douloureux. Ça lui ferait bien trop plaisir. Je m’étire paresseusement, toutefois sans retenir une sale grimace. Mes pieds nus prennent le chemin de la chambre, galvanisé à l’idée de lui montrer mes trouvailles. Je crois bien que c’est la première fois que je peux choisir et acheter un meuble pour les besoins du lieu où je vie. Jusqu’à présent, je n’avais fait que flâner de studio aménagé en studio aménagé. Et c’était assez rudimentaire pour satisfaire mes moyens financiers. Alors, investir dans un foutu lit, ça a quelque chose de précieux. Et de stable. Ce qui est aussi déstabilisant que rassurant.
- Tadam !
J’ouvre la porte en grand pour le laisser découvrir le nouveau mobilier de la chambre. Le lit trône fièrement au centre de la pièce, soigneusement bordé dans sa literie toute propre. Bien sûr, il ne faut pas s’attarder sur les morceaux de plastique, d’emballage en carton et de visses oubliées qui traînent tout autour. Je repousse négligemment un bout de polystyrène du bout du pied avant de rejoindre le fauteuil décoratif où j’ai lourdé tous mes achats annexes.
- J’ai trouvé ça aussi, je me disais que c’était pas une mauvaise idée.
Je désigne un tapis flambant neuf qui irait parfaitement bien dans son salon, en dessous de la table basse.
- Le tien commence vraiment à tirer une sale gueule, reconnais-le.
Je lui balance aussi un tas de coussins colorés aux dessins modernes, comme ils en font si bien actuellement.
- Et ça !
Cette fois, c’est une bougie parfumée que je brandis avec un faux sourire colgate. Ouais, Az risque certainement de se foutre de ma gueule. Mais je me suis fait avoir par le parfum sucré de cette merde. Ça sent la cannelle, ou un truc épicé dans le genre. Et ça a l’air de taille à camoufler la vieille odeur de tabac froid qui règne dans l’appartement lorsque j’oublie de vider le cendrier. Et de toute manière ce n’est certainement pas plus kitch que l’énorme peluche qu’il a gagné à la fête foraine, actuellement posée dans un coin de la chambre.
Je finis par reposer mes trouvailles et rejoindre le vampire à l’entrée de la pièce. Mon regard coule à nouveau sur le lit. Je récupère la cigarette qu'il a coincé entre ses lèvres pour en dérober une bouffée. Une petite moue incertaine se trace sur mon faciès.
- Bon… il te convient alors ?
- Eh ça va hein.
S’il croit que je vais regretter un seul instant mes fanfaronnades d’hier soir … L’odeur du tabac titille bientôt mes narines. Sa question accompagne la danse flegmatique de la fumée toxique dans l’air. Le lit, exact ! Ce détail me redonne un regain d’énergie.
- Ouais, c’est par là.
Je lui désigne le chemin vers la chambre d’un sourire insolent avant de le pousser à quitter le canapé pour me laisser me lever. Je me remets précautionneusement sur pied, en prenant soin de serrer les lèvres pour ne pas pester sous mes muscles douloureux. Ça lui ferait bien trop plaisir. Je m’étire paresseusement, toutefois sans retenir une sale grimace. Mes pieds nus prennent le chemin de la chambre, galvanisé à l’idée de lui montrer mes trouvailles. Je crois bien que c’est la première fois que je peux choisir et acheter un meuble pour les besoins du lieu où je vie. Jusqu’à présent, je n’avais fait que flâner de studio aménagé en studio aménagé. Et c’était assez rudimentaire pour satisfaire mes moyens financiers. Alors, investir dans un foutu lit, ça a quelque chose de précieux. Et de stable. Ce qui est aussi déstabilisant que rassurant.
- Tadam !
J’ouvre la porte en grand pour le laisser découvrir le nouveau mobilier de la chambre. Le lit trône fièrement au centre de la pièce, soigneusement bordé dans sa literie toute propre. Bien sûr, il ne faut pas s’attarder sur les morceaux de plastique, d’emballage en carton et de visses oubliées qui traînent tout autour. Je repousse négligemment un bout de polystyrène du bout du pied avant de rejoindre le fauteuil décoratif où j’ai lourdé tous mes achats annexes.
- J’ai trouvé ça aussi, je me disais que c’était pas une mauvaise idée.
Je désigne un tapis flambant neuf qui irait parfaitement bien dans son salon, en dessous de la table basse.
- Le tien commence vraiment à tirer une sale gueule, reconnais-le.
Je lui balance aussi un tas de coussins colorés aux dessins modernes, comme ils en font si bien actuellement.
- Et ça !
Cette fois, c’est une bougie parfumée que je brandis avec un faux sourire colgate. Ouais, Az risque certainement de se foutre de ma gueule. Mais je me suis fait avoir par le parfum sucré de cette merde. Ça sent la cannelle, ou un truc épicé dans le genre. Et ça a l’air de taille à camoufler la vieille odeur de tabac froid qui règne dans l’appartement lorsque j’oublie de vider le cendrier. Et de toute manière ce n’est certainement pas plus kitch que l’énorme peluche qu’il a gagné à la fête foraine, actuellement posée dans un coin de la chambre.
Je finis par reposer mes trouvailles et rejoindre le vampire à l’entrée de la pièce. Mon regard coule à nouveau sur le lit. Je récupère la cigarette qu'il a coincé entre ses lèvres pour en dérober une bouffée. Une petite moue incertaine se trace sur mon faciès.
- Bon… il te convient alors ?
- Azenor de CastellaneAdmin
- Messages : 237
Date d'inscription : 27/10/2019
Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 17:23
L'excitation nouvelle de mon amant fait redoubler mon sourire. Le voir si excité de me montrer sa trouvaille même avec les douleurs parcourant son corps réchauffe mon coeur plus que de raison. Je me lève sous ses indications, direction la chambre. Je passe à peine la porte, impatient de découvrir le nouveau lit, mon sourire scotché sur mes lèvres. Mon regard s'égare sur le bordel monstre autour du lit, puis sur le meuble en lui-même. Oh, mais c'est que mon amant à bon goût. Mes lèvres s'étirent un peu plus sur mes joues alors que mes yeux glissent sur la tête de lit, puis sur les draps tirés, une première pour mon colocataire. Jamais il n'avait pris le temps de faire le lit auparavant. Un détail que j'appréciais à sa juste valeur, ne prêtant même pas d'attention au bordel monstre qui régnait autour. L'idée d'inaugurer ce merveilleux nouveau lit me vint à l'esprit telle une évidence, néanmoins bien vite écrasée par l'état déplorable de mon colocataire faisant justement son entrée dans la chambre à son tour. Mes iris se perdirent sur lui alors qu'il se déplaçait jusqu'au bout de la pièce. Évidemment, il n'avait pas pu s'empêcher d'acheter des babioles pour accompagner le lit. Je le regardais avec une tendresse palpable alors qu'il me présentait chaque achat qu'il avait réalisé. Par réflexe, j'essayais de détecter l'odeur se dégageant de la bougie parfumée qu'il avait choisi, avant de pouffer d'amusement en découvrant son grand sourire. Mais qui était-il et qu'avait-il fait du coloc grognon qui me collait aux basques depuis un mois ? Mon palpitant s'excita dans ma poitrine. J'aimais le voir s'investir comme ça. Pour l'appartement. Pour nous. Quoi que ce nous vale vraiment dire.
Je le laissais approcher, me voler la cigarette trainant sur mes lèvres avant de reporter son attention sur le nouveau lit. Je l'imitais un instant, admirant la bête avant de me tourner vers lui. Mes bras s'invitèrent sur ses hanches, le faisant venir à moi avant de glisser dans le creux de son dos, le serrant contre mon torse.
"Tu as très bien choisi."
A nouveau, mon regard le couvait, juste avant que mes lèvres ne rejoignent les siennes sans lui demander son avis.
" Dommage qu'on ne puisse pas l'inaugurer tout de suite.. ."
Je frottais doucement mon nez contre le sien, l'une de mes mains glissant jusqu'à ses fesses pour lui donner une légère tape avant de me séparer de lui a regret, me glissant à mon tour jusqu'aux diverses affaires qu'il avait achetées. Je m'emparrais des coussins pour les lui envoyer, avant de prendre le tapis et la bougie que j'emmenais avec moi.
" Installons ça tout de suite avant de ne plus en avoir le courage."
Je le repoussais jusqu'au salon, mon sourire ne faiblissant pas sur mon faciès. Je déposais la bougie sur la table basse avant de faire glisser celle-ci un peu plus loin, troquant mon vieux tapis plein de trous de cigarettes pour celui qu'il avait acheté. Cela fait, je remis la table à sa place, puis attrapa le premier briquet disponible pour allumer la bougie, que je plaçais au centre. L'odeur me chatouilla immédiatement les narines. Quelque chose de délicieusement sucré. J'adorais ça. J'en profitais pour allumer la lumière d'ambiance du coin du salon, la réglant au minimum, créant tout de suite une ambiance tamisée très appréciable. C'était parfait comme ça.
Je le laissais approcher, me voler la cigarette trainant sur mes lèvres avant de reporter son attention sur le nouveau lit. Je l'imitais un instant, admirant la bête avant de me tourner vers lui. Mes bras s'invitèrent sur ses hanches, le faisant venir à moi avant de glisser dans le creux de son dos, le serrant contre mon torse.
"Tu as très bien choisi."
A nouveau, mon regard le couvait, juste avant que mes lèvres ne rejoignent les siennes sans lui demander son avis.
" Dommage qu'on ne puisse pas l'inaugurer tout de suite.. ."
Je frottais doucement mon nez contre le sien, l'une de mes mains glissant jusqu'à ses fesses pour lui donner une légère tape avant de me séparer de lui a regret, me glissant à mon tour jusqu'aux diverses affaires qu'il avait achetées. Je m'emparrais des coussins pour les lui envoyer, avant de prendre le tapis et la bougie que j'emmenais avec moi.
" Installons ça tout de suite avant de ne plus en avoir le courage."
Je le repoussais jusqu'au salon, mon sourire ne faiblissant pas sur mon faciès. Je déposais la bougie sur la table basse avant de faire glisser celle-ci un peu plus loin, troquant mon vieux tapis plein de trous de cigarettes pour celui qu'il avait acheté. Cela fait, je remis la table à sa place, puis attrapa le premier briquet disponible pour allumer la bougie, que je plaçais au centre. L'odeur me chatouilla immédiatement les narines. Quelque chose de délicieusement sucré. J'adorais ça. J'en profitais pour allumer la lumière d'ambiance du coin du salon, la réglant au minimum, créant tout de suite une ambiance tamisée très appréciable. C'était parfait comme ça.
- Neven E. MillerVampires
- Messages : 249
Date d'inscription : 27/10/2019
Re: These Nights ♦ Azeven {HOT}
Mer 6 Nov - 17:24
J’en suis encore à essayer de me défaire de cette drôle de sensation qui me chatouille de l’intérieur lorsqu’il me relâche, que ses lèvres disparaissent et que son nez délaisse le mien. Je me suis crispé par instinct lorsque ses doigts m’ont attiré à lui sans prévenir. Les poils de ma nuque restent hérissés d’excitation tandis qu’il s’éloigne comme si de rien n’était. Je cligne des yeux avant de froncer les sourcils, peu certain de savoir comment réagir face à ça. Les regrets charnels qu’il évoque paraissent bien plus tendres, accompagnés de son geste inattendu. Ça me déstabilise bien plus que ce que je veux bien admettre.
- Tu … Hm … Ouais, demain plutôt. Voire après-demain, en fait.
Ma voix est plus étranglée que prévue. J’ai un rire nerveux et passe une main confuse dans la légère barbe de deux jours qui recouvrent mes joues. Mais j’ignore si c’est plus dû aux manies troublantes d’Az qu’aux courbatures phénoménales que la partie de sexe de la veille m’a procuré. Refusant de répondre à cette question, je porte la clope à mes lèvres. J’inspire la nicotine néfaste, me privant volontairement de parler. Et puis alors, le premier coussin traverse la pièce sans crier gare. Mes bras l’interceptent in extremis avant que mon esprit ne se soit remis en marche. Une protestation étouffée cogne contre mes lèvres serrées sur le filtre de la cigarette.
- Eh !
Je réceptionne les suivants en évitant le bout incandescent de la cigarette par un miracle inexpliqué. Mes dents se referment sur le bâtonnet blanc pour l’empêcher de tomber. Mes yeux louchent un instant sur son extrémité rougeoyante. Je hausse un sourcil mi-sceptique mi-satisfait de cette prouesse.
- Fais gaffe papy !
L’odeur d’Az se répand dans son sillage et parvient jusqu’à mon odorat alors qu’il s’est déjà éclipsé hors de la pièce, emportant mes achats avec lui. Un sourire goguenard vient néanmoins étirer ma bouche une nouvelle fois, réjoui de le voir apprécier mes trouvailles à leur juste valeur.
Mes pas suivent ses traces. Je le rejoins dans le salon pour mieux déverser l’océan de coussins sur le canapé. Ma main glisse rapidement sur le tissu tout doux pour en chasser la cendre égarée là par mégarde. Oups. Je récupère la cigarette entre mes doigts tout en laissant mon regard couler brièvement sur mon colocataire. Az prépare sa petite affaire sans avoir besoin de mon aide. Et c’est tant mieux. Mon estomac se rappelle à moi d’un coup. Après les travaux manuels et la bonne sieste qui s’en est suivi, j’ai carrément les crocs. Je tourne les talons sans un mot de plus pour retrouver la cuisine. Mes gestes sont mécaniques pour les avoir déjà répétés un bon nombre de fois, alors que je fais claquer les portes de placard pour sortir tout ce que mon ventre me réclame.
- Ça te dit un Bloody Mary ?
Je lui lance un regard trop amusé pour être innocent. Sans attendre la réponse du vampire, je prépare deux verres à cocktail sur le plan de travail. Au pire, s’il refuse, je le boirai pour lui. Question réglée, avant même d’avoir été posée. Je tape la cendre de ma clope dans l’évier avant de la coincer de nouveau entre mes lèvres. Je fais tourner la bouchon de la bouteille de vodka achetée et introduit discrètement dans l’appartement il y a quelques jours avant de doser approximativement. Az s’arracherait probablement les cheveux en me voyant faire. Son côté professionnel reprendrait certainement le dessus pour me pousser hors de là et préparer lui-même un breuvage digne de ce nom. Mais ça tombe bien. Az est occupé à renifler la bougie aromatisée. Une parfaite diversion.
Je remplace simplement le jus de tomate par une poche de sang. Bam, le tour est joué. Je rajoute plus ou moins les épices appropriées, avant de planter deux pailles dans la préparation couleur vermeil. Satisfait, je tire une dernière fois sur mon mégot en fin de vie. Je m’empare des deux verres pour repartir auprès du vampire.
- Préparé avec amour. J’suis certain que c’est meilleur que ce qu’on sert dans ta boîte de nuit.
Je lui tends le sien, un sourire railleur aux lèvres.
- Tu … Hm … Ouais, demain plutôt. Voire après-demain, en fait.
Ma voix est plus étranglée que prévue. J’ai un rire nerveux et passe une main confuse dans la légère barbe de deux jours qui recouvrent mes joues. Mais j’ignore si c’est plus dû aux manies troublantes d’Az qu’aux courbatures phénoménales que la partie de sexe de la veille m’a procuré. Refusant de répondre à cette question, je porte la clope à mes lèvres. J’inspire la nicotine néfaste, me privant volontairement de parler. Et puis alors, le premier coussin traverse la pièce sans crier gare. Mes bras l’interceptent in extremis avant que mon esprit ne se soit remis en marche. Une protestation étouffée cogne contre mes lèvres serrées sur le filtre de la cigarette.
- Eh !
Je réceptionne les suivants en évitant le bout incandescent de la cigarette par un miracle inexpliqué. Mes dents se referment sur le bâtonnet blanc pour l’empêcher de tomber. Mes yeux louchent un instant sur son extrémité rougeoyante. Je hausse un sourcil mi-sceptique mi-satisfait de cette prouesse.
- Fais gaffe papy !
L’odeur d’Az se répand dans son sillage et parvient jusqu’à mon odorat alors qu’il s’est déjà éclipsé hors de la pièce, emportant mes achats avec lui. Un sourire goguenard vient néanmoins étirer ma bouche une nouvelle fois, réjoui de le voir apprécier mes trouvailles à leur juste valeur.
Mes pas suivent ses traces. Je le rejoins dans le salon pour mieux déverser l’océan de coussins sur le canapé. Ma main glisse rapidement sur le tissu tout doux pour en chasser la cendre égarée là par mégarde. Oups. Je récupère la cigarette entre mes doigts tout en laissant mon regard couler brièvement sur mon colocataire. Az prépare sa petite affaire sans avoir besoin de mon aide. Et c’est tant mieux. Mon estomac se rappelle à moi d’un coup. Après les travaux manuels et la bonne sieste qui s’en est suivi, j’ai carrément les crocs. Je tourne les talons sans un mot de plus pour retrouver la cuisine. Mes gestes sont mécaniques pour les avoir déjà répétés un bon nombre de fois, alors que je fais claquer les portes de placard pour sortir tout ce que mon ventre me réclame.
- Ça te dit un Bloody Mary ?
Je lui lance un regard trop amusé pour être innocent. Sans attendre la réponse du vampire, je prépare deux verres à cocktail sur le plan de travail. Au pire, s’il refuse, je le boirai pour lui. Question réglée, avant même d’avoir été posée. Je tape la cendre de ma clope dans l’évier avant de la coincer de nouveau entre mes lèvres. Je fais tourner la bouchon de la bouteille de vodka achetée et introduit discrètement dans l’appartement il y a quelques jours avant de doser approximativement. Az s’arracherait probablement les cheveux en me voyant faire. Son côté professionnel reprendrait certainement le dessus pour me pousser hors de là et préparer lui-même un breuvage digne de ce nom. Mais ça tombe bien. Az est occupé à renifler la bougie aromatisée. Une parfaite diversion.
Je remplace simplement le jus de tomate par une poche de sang. Bam, le tour est joué. Je rajoute plus ou moins les épices appropriées, avant de planter deux pailles dans la préparation couleur vermeil. Satisfait, je tire une dernière fois sur mon mégot en fin de vie. Je m’empare des deux verres pour repartir auprès du vampire.
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Je lui tends le sien, un sourire railleur aux lèvres.
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