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  • Galway, 2050. Des années sont passées depuis la Grande Guerre opposant les êtres surnaturels de la région. Tous ont été découvert, tous ce sont battus pour le pouvoir et la liberté, jusqu’à ce qu’enfin, une paix fragile soit rétablie dans la ville. Tous se retrousse les manches pour reconstruire les quartiers et leurs habitations mais personne n’est dupe. Depuis l’arrivée des Sauveurs, ce groupuscule de croyants s’étant donné pour mission de décimer la population surnaturelle, les tensions sont d’autant plus forte. Personne n’ose leur résister de peur de ce qui pourrait se produire, même le Maire de la ville a bien du mal à faire face à ses nouveaux arrivants. Serez-vous pour ou contre leur révélation divine ? Que seriez-vous prêt à faire pour sauver votre cité ? Personne n’est à l’abri, personne ne sait ce qui va se passer. La tension monte. Serez-vous là pour prendre par à cette nouvelle ère ?

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    Neven E. Miller
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    Mer 6 Nov - 13:11


    « Tu sais quoi, putain ? J’en ai rien à foutre. J’ai pas besoin de toi, ni de tes conseils à la con. Je me casse. »

    Les mots tournent en boucle sous mon crâne, comme un sale écho persistant. C’est la dernière chose que j’ai balancé à Az, juste avant de jeter mon sac à dos sur mon épaule et de claquer violemment la porte de son appartement. Comme chacune de nos altercations au cours des deux dernières semaines, l’origine de la dispute est complètement ridicule. Mais il faut croire que l’ambiance particulière des lieux, après de longs jours de cohabitation totalement improvisée et irréfléchie, a finalement suffit pour créer un véritable brasier à partir de la moindre étincelle.

    L’embrouille est partie de rien. Az m’a reproché mon éternelle réticence à me nourrir. Et lui n’a pas été foutu de comprendre que l’idée d’avaler du sang après vingt-six années de big macs n’a rien de foutrement réjouissant. C’est facile, quand ça fait plus de cinq siècles qu’on se gave exclusivement de ça. Après deux putains de semaine, ça reste assez peu appétissant.

    Il n’a même pas cherché à me retenir. Et de mon côté, j’ai ressenti un soulagement énorme en quittant ces quatre murs entre lesquels j’étais resté cloitré de mon propre gré, terrassé par la crainte d’affronter l’humanité se déversant dans les rues alentour. Par chance, à minuit tapante, les trottoirs sont vidés de la marée d’humains aux cœurs palpitants.

    A présent néanmoins, je crève d’envie de retourner m’y réfugier. Dans ce foutu appartement.

    « Eh gamin. C’est pas la peine de monter. » Le gros concierge de mon immeuble avait secoué sa tête moustachue d’un air désolé, depuis l'encadrement de sa porte, avant de m’inviter d’un geste à entrer dans sa loge miséreuse. Ça y sentait l’ail et la bière. Une odeur assez dérangeante, mais qui n’avait pas empêché mes jambes de le suivre, comme mues par le souffle navré du destin. « T’as fais le con tu sais, avec tes retards de loyer ». Il ne m’avait jamais fait chier pour ce genre de chose. Sa grosse voix aux accents hispaniques ne transpirait ni reproche, ni mépris. Juste une sorte de lassitude. Il m’avait invité à poser mon cul sur son vieux canapé, recouvert d’une couverture de laine hideuse tricotée par sa femme. « Ils ont changé les serrures y’a deux jours de ça. Ils avaient laissé le reste de tes affaires dans le couloir, je les ai rangés sous le bureau à côté de l’entrée … Elles auraient rapidement disparu sinon ». Le concierge moustachu se plaisait visiblement à poursuivre la conversation en faisant fi de mon silence. Il avait glissé mon dernier relevé de courrier entre mes mains. Une série d’acouphènes dans mes oreilles était venue atténuer le timbre gras de sa voix lorsque j’y avais reconnu le cachet du magasin minable pour lequel je travaillais. Mes yeux avaient à peine parcouru la lettre, retenant les quelques mots les plus importants. J’étais viré, et avec ça, ils m’envoyaient le chèque de mon dernier salaire.

    J’avais perdu mon job et mon chez moi. En un claquement de doigt. Ben ouais Nev, tu t’attendais à quoi ? En disparaissant deux semaines de la surface de la terre, ces salauds n’allaient certainement pas t’attendre. Réveille-toi pauvre con. Le concierge avait eu l’air d’avoir pitié pour moi. Et quelque part, je n’ai même pas eu l’idée de réagir pour effacer cette lueur abominable au fond de son regard. La nouvelle m’a collé une sacrée claque en travers de la gueule. Assez pour m’envoyer planer en orbite.

    Finalement, je me suis fais éjecter de son canapé râpeux. Sa femme est apparue dans le salon dans les alentours de deux heures du matin, ses gros poings calés sur ses hanches dodues. En un regard, elle avait fait comprendre à son époux que nous l’avions réveillé, malgré le volume quasi nul de la voix du moustachu. Les murs de cet immeuble de merde ont toujours été aussi fins que du papier à cigarette de toute façon. Il s’est excusé de me foutre à la porte. Et il l’a refermé tout doucement.

    Je me suis retrouvé comme un con dans le hall d’entrée du bâtiment. Mon sac à dos sur l’épaule, mon courrier à la main, et un vieux sac de sport bourré de fringues et de babioles sans valeur posé à mes pieds. Tous mes biens, réunis dans ce bagage, comme lorsque j’ai quitté définitivement Lake Charles. Je n’ai même pas cherché à vérifier si tout y était. Ce n’est pas comme si j’en avais quelque chose à foutre. En fait, plus grand-chose n’avait vraiment d’importance.

    Je ne sais pas comment ça s’est produit. Mais j’ai fini par me retrouver devant cette même porte que j’ai claqué quelques heures plus tôt. Cette même porte que je ne pensais pas revoir de sitôt. Celle qui est imprégnée du parfum naturel d’Az.

    « Tu sais quoi, putain ? J’en ai rien à foutre. J’ai pas besoin de toi, ni de tes conseils à la con. Je me casse. »

    La cassette tourne en boucle dans ma tête. Je déglutis pour tenter de chasser le nœud qui s’est formé dans le fond de ma gorge. Mes doigts se resserrent un peu plus sur le courrier froissé alors que mon front vient se poser silencieusement contre le bois du panneau. J’suis vraiment qu’un connard. Est-ce que je vais finir par frapper et abandonner ce qui reste de ma dignité ? Ou est-ce que j’aurais vraiment le courage de tourner les talons et d’aller crécher sous un pont ? La dernière possibilité, c’est de rester planté au milieu du couloir, dans le noir, jusqu’à trouver une meilleure solution.

    Mais y’a pas de meilleure solution.

    J’ai personne. J’ai plus rien. Plus de fric, plus de toit. Et si je refous le nez dehors après six heures du matin, les premiers rayons du soleil se chargeront de me régler mon compte. Un soupir fébrile filtre à travers mes lèvres serrées. Une partie de moi, celle qui me presse le cœur et me supplie en silence, meurt d’envie de traverser cette porte et de retrouver l’aura rassurante de son propriétaire. L’autre, celle qui me file une migraine, est persuadée qu’Azenor va m’envoyer me faire foutre. Et il aurait toutes les bonnes raisons du monde de le faire.  

    Mes phalanges percutent à trois reprises le panneau, avant que je n’aie le temps de regretter mon acte. Je me crispe d’avance et grimace dans le noir. La lumière de l’appartement m’éblouit brièvement lorsqu’enfin, l’entrée s’ouvre. Je détourne aussitôt les yeux d’un air renfrogné, n’ayant franchement plus assez de culot pour croiser son regard.

    - Mon propriétaire m’a mis à la rue. J’ai plus d’appart. Et mon patron m’a licencié, annoncé-je pour toute explication, priant intérieurement pour que le nœud coincé dans ma trachée de me trahisse pas.
    Azenor de Castellane
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    Mer 6 Nov - 13:13
    Je soupirais de rage en me jetant dans mon canapé, juste au moment où Neven claquait violemment ma porte d’entrée. Il avait pas besoin de moi hein ? Très bien ! Parce que je n’avais définitivement pas besoin d’avoir ce gamin non stop dans les pattes, loin de là ! Pourquoi avait-il fallu que je le sauve ? C’était la question qui me trottait de plus en plus dans la tête lorsqu’il m’énervait. Et cela arrivait beaucoup trop souvent ses derniers temps. J’étais à fleur de peau, réagissait au quart de tour à chaque petite chose qui me paraissait de trop dans cette colocation improvisée. Sa manie de faire un bruit pas possible pour n’importe quel raison, son mauvais caractère, son comportement de gamin de cinq ans et tout le cirque qu’il faisait chaque fois que je devais l’obliger à ce nourrir. Alors forcément, ça avait fini par éclater. Et je ne l’avais pas retenu. L’idée même de retrouver ma liberté de célibataire endurci m’était devenue beaucoup trop douce pour que je le fasse. Il voulait se démerder seul, c’était son choix.

    Le silence de l’appartement m’était apparu soudain bien lourd à porter. Il avait disparu, avait emmené ses maigres affaires et maintenant... La solitude me pesait bien plus que ce que je pensais. Même si il me rendait la vie infernale, je m’y était fait, à la présence de mon petit chat sauvage, à toutes ses nouvelles habitudes qui s’étaient naturellement ancrées dans mon quotidien. A nos nuits devant la télé à regarder des trucs débiles ou à jouer à la console jusqu’aux petites heures du matin. Et pourtant, il n’était pas prêt de revenir. Pas avec ce qu’il m’avait claqué à la gueule. C’était une certitude. Il fallait que je me fasse une raison et le plus vite serait le mieux.

    Les heures défilèrent beaucoup trop lentement à mon goût. Le silence morbide de mon appartement m’était devenu insupportable, alors j’avais rapidement mit un peu de musique, un truc en accord avec ce que j’avais dans la tête. J’avais gravement entamé mon paquet de clopes en glissant mon attention dans un bouquin, histoire de me changer les idées, mais rien n’y faisait. Impossible de m’y plonger. Impossible de penser à autre chose. Et au final, je me sentais con de ne pas l’avoir retenu, tout comme je regrettais de l’avoir envoyé chier lorsqu’il avait essayer de se faire comprendre. Je soupirais une fois de plus, frottant mes yeux en me traitant de con une centième fois tout en me redressant pour m’asseoir dans mon canapé. Quoi faire maintenant ? J’étais trop fier pour lui envoyer un message. Pour juste m’assurer qu’il allait bien. Sans compter le fait que j’étais persuadé qu’il n’en aurait de toute façon rien à faire.

    Trois coups à ma porte me firent sursauter, me sortant de ma torpeur en un coup. Je relevais la tête vers l’origine, me levant en me demandant clairement qui cela pouvait être. Sans doute Marguerite, mon adorable voisine venant récupérer les courses que je lui avais achetées quelques heures plus tôt. Sans doute ça. Je délaissais ma tige dans le cendrier avant de me lever, m’étirant en essayant de me reprendre, ne pas trop avoir l’air d’un cadavre en ouvrant la porte. J’enclenchais la poignée en préparant un faible sourire, ouvrant la porte la seconde suivante. Mon coeur fit un bon dans ma poitrine lorsque mon regard se posa sur lui. Neven. Mon sourire disparu aussi rapidement qu’il était venu, écoutant ses paroles en ayant du mal à réaliser la situation. Il était là. Il était revenu.

    Mes bras se refermèrent sur lui avant même que je n’en prenne réellement conscience. Ma tête se logea dans le creux de son cou alors que je le serrais contre moi avec force, glissant mes mains dans son dos en lâchant un léger soupir. Il était là. Il avait perdu son emploi, son chez lui, et c’était sans nul doute pour ça qu’il était revenu, mais je m’en fichais en cet instant. Il était revenu et c’est tout ce qui comptait pour le moment. Je relâchais mon étreinte pour glisser mon regard sur son visage, aventurant une de mes mains sous son menton pour le forcer à relever la tête. Mes lèvres fondirent sur les siennes avec douceur, provoquant un léger frisson hérissant les poils de ma nuque. Juste quelques secondes, infimes et pourtant si intense que je ne regrettais pas un instant mon geste. J’en avais besoin. Sans doute autant que lui, même si il ne l’avouerait jamais.

    Enfin, mon étreinte le relâcha complètement, me reculant pour le laisser entrer dans l’appartement. Mon regard le suivait alors que je n’avais toujours pas ouvert la bouche, refermant la porte derrière lui une fois qu’il fut entré. Un soupir de soulagement s’échappa de mes lèvres tandis que je le laissais reprendre possession des lieux. A nous deux Neven.
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    Mer 6 Nov - 13:27
    Az ne dit rien. Pas un mot. Je m’attends à entendre la porte claquer sans douceur devant mon visage. Mais à la place, ce sont ses bras qui se referment autour de moi. Ses bras, qui me pressent contre lui. Mon souffle se perd quelque part entre mon torse et mes lèvres. Son visage traine dans mon cou, tandis que son odeur masculine et apaisante remonte vers mon odorat. Le soulagement, honteux et secoué, se libère sur mes épaules. A nouveau quelque chose s’ébranle tout au fond de moi. Mes paupières se ferment lorsqu’il s’éloigne et que ses doigts traînent sur mon menton, pour mieux cacher mes yeux mouillés. La bouche d’Az trouve la mienne. En silence. D’une douceur fragile qui termine de compresser l’organe palpitant dans ma poitrine. Il y a beaucoup trop de choses dites dans ce baiser, beaucoup trop pour que je puisse toutes les saisir.

    Son contact s’éteint, me replongeant dans un brouillard désœuvré. Je rouvre les yeux pour voir sa silhouette m’ouvrir le passage. Mes jambes s’activent comme par miracle. J’entre dans l’appartement, tiraillé par le regret lourd d’avoir voulu le quitter. Mes pas s’arrêtent au milieu du couloir. Mon regard traîne sur les lieux plongés dans un mutisme inhabituel. Ça semble beaucoup trop calme comparé à l’effusion de colère dans laquelle je les avais laissés. Néanmoins, à peine la porte refermée dans un léger déclic derrière moi, que je sens son ambiance chaleureuse et rassurant m’entourer. Je retrouve subitement le moyen de respirer, expirant enfin la tension brûlante accumulé au fond de ma trachée.

    Un flot d’émotions se percutent avec violence dans mon ventre. Il y a le lien qui m’unit à Az, ce lien qui me rattachera éternellement à celui qui m’a fait renaître. Mais ce n’est qu’un infime élément, perdu et balloté au milieu d’un océan de sentiments bien plus humains. Et bien plus imprévisibles. Je relâche l’anse de mon bagage, avant de déposer mon sac à dos à côté, au beau milieu de l’entrée. Ma prise se relâche et dépose l’enveloppe froissée sur le tout. Je me retourne, atteint d’un besoin soudain de lui faire face. Je croise enfin son regard. Ma gorge se serre pour de bon. Il ne me faut que deux pas et une fraction de secondes pour rompre la distance qui me sépare de lui. Mes bras se referment autour de sa taille alors que mon corps rencontre durement le sien. Mon nez s’enfouit dans le col de son sweet et mes mains s’accrochent ferment à son vêtement, sans pouvoir résister à l’envie pressante de retrouver son étreinte. Je le sers farouchement contre moi, comme si absolument tout en dépendait. Mes paupières se ferment durement lorsque je sens que je ne parviens plus à contenir l’eau salée qui s’y entasse.

    - Merde, j’ai vraiment pensé que t’allais me laisser dehors, murmuré-je en peinant à desserrer les dents, mais sans réussir à dissimuler un sanglot nerveux et incontrôlable.

    Et soudain la pression éclate. Tout me pète à la gueule. La colère, l’incompréhension, l’injustice. Cette vie qui part n’importe comment, ce nouvel échec cuisant, la peur dévorante d’avoir une nouvelle fois dépassé les limites. Je me crispe contre Az, resserrant plus fortement ma prise autour de lui. Avant que je n’aie pu comprendre ce qui se passe, mes joues sont déjà inondées de larmes. Chaotiques et délivrantes. Soignant délicatement les plaies invisibles et béantes sur leur passage.
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    Mer 6 Nov - 13:28
    Mon regard l’observe poser ses affaires en plein milieu de l’entrée. Je cherche quoi dire, quoi faire, comment agir alors que je n’ai toujours pas dit un mot. Sa détresse est palpable et je me sens impuissant lorsqu’il me fait à nouveau face, que ses iris percutent les miennes. Oh Neven. Je le laisse venir se réfugier à nouveau dans mes bras, serrant ma prise sur lui en soupirant, le regard perdu devant moi. Mes mains s’activent dans son dos, rassurantes, lui offrant toute la tendresse qu’il me réclame en un coup. Je ne m’attendais pas à ce qu’il craque comme ça, tout comme ses mots chahutent l’organe qui palpite encore dans ma poitrine. Il s’accroche à moi de toutes ses forces, me faisant embrasser ses cheveux avec douceur. Je déteste le voir dans cet état. Il n’a pas encore compris que ma porte sera toujours ouverte pour lui, même si on se dispute, quoi qu’il puisse me dire. Après tout, c’est bien la promesse que je lui avais faite lors de cette fameuse nuit. Et je tenais bien la tenir, quoi qu’il arrive.

    « Je veillerais sur toi quoi qu’il se passe Nev. Ca passe aussi par le fait que tu seras toujours le bienvenu ici. Quoi qu’il arrive. »

    J’avais murmurer mes mots avec douceur, maintenant ma prise sur lui. Je ne voulais pas le lâcher, pas tant qu’il était dans cet état. Peu importe si nous devions rester des heures le temps qu’il se calme, peu importe si sa colère reprenait soudainement le dessus. J’étais là pour lui et je ne me posais pas plus de questions inutiles.

    « Ecoute, je suis désolé. Je sais à quel point je peux être chiant parfois. Je réalise bien à quel point cette nouvelle vie peut être... Difficile à gérer. J’ai tendance à oublier que j’ai été à ta place il y a longtemps. Pardonne moi. »

    Mes murmures à son oreille se ponctuèrent d’un nouveau baiser sur ses cheveux, suivi d’un soupir las qui vint s’écraser dans sa tignasse désordonnée. Je fermais les yeux, m’emplissant de son odeur, retrouvant la sensation agréable de sa seule présence. Il allait me rendre fou et moi j’en redemandais, con que je pouvais être.

    « Oublie cet histoire de boulot. Et d’appart. Reste avec moi, ici. On verra plus tard pour le loyer, ok ? »

    Je tentais de capter son regard à nouveau, mes mains se déplaçant sur son visage, mes pouces chassant les larmes qui roulaient toujours sur ses joues rougies alors que je lui souriais avec douceur. Tant pis pour ma petite vie tranquille de célibataire endurci. Tant pis pour ma tranquillité et pour toutes ses petites choses qui m’agaçaient chez lui. Je refusais qu’il parte à nouveau. Et je voulais sécher ses larmes qui fendait mon coeur de vieux vampire. Mes lèvres reprirent les siennes avec ferveur, scellant notre accord dans un baiser chargé de toutes les sensations qui me traversaient en cet instant.
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    Mer 6 Nov - 13:28
    Je m’en veux d’être comme ça, et je me hais à l’instant où je sens les larmes tremper le sweet d’Az. Mes mâchoires se serrent alors que j’essaye de réprimer cet instant de faiblesse. Mais les sanglots agitent mon buste d’une manière totalement incontrôlable. Et quelque part, je sais que c’est nécessaire. Ça a besoin de sortir, avant de pourrir encore plus à l’intérieur. Alors je chiale comme un connard contre l’épaule du vampire, en m’agrippant à lui comme à une bouée de sauvetage. Ses lèvres traînent dans mes cheveux et me font tressaillir. Il parle, contre mon oreille. Sa voix, je m’y accroche désespérément. Et elle finit par me calmer. Ses mots pansent le feu ardent qui saigne dans ma poitrine. Peu à peu. Un à un. Le poids de ses promesses adouci l’agitation de mon être, au moins autant qu’il embrume mon esprit.

    Je ferme brièvement les yeux, chassant les dernières réserves d’eau coincées dans mes cils, alors que sa proposition, pourtant prononcée comme une requête, me laisse un sentiment de confusion. D’où peut réellement sortir un mec comme ça ? Après mes paroles corrosives, après mon caractère exécrable et ma mauvaise humeur. Il trouve encore le moyen de me demander de rester chez lui. Je n’arrive pas à répondre. J’en suis foutrement incapable. Mes bras restent serrés autour de son buste. Az est obligé de me déloger doucement de là. Ses doigts glissent sur mon visage. Je retrouve l’éclat tendre et réconfortant de son regard. Il a cet éternel sourire bienveillant au coin des lèvres. Ce que je lis dans son expression me laisse chancelant. J’ai l’impression de planer au-dessus d’un gouffre.

    Et lorsque sa bouche vient chercher la mienne, je me sens tomber comme une pierre dans le vide. La sensation m’enveloppe et chasse la peine qui me perce un trou béant dans le cœur. Mes paupières se referment alors que la force timide de cet échange réveille un nouveau besoin de lui, bien plus puissant. Mes mains le lâchent pour venir retrouver leur place de part et d’autre de sa tête. Mes doigts se glissent dans les cheveux qui chatouillent sa nuque. Mes lèvres répondent alors plus fermement à son baiser que j’approfondis. Je sens mon cœur battre à tout rompre contre mon torse. Ce n’est pas de l’excitation, ni de la colère. C’est un désir sombre, sourd et dépendant.

    Ma langue vient charrier la sienne. Je le repousse lentement d’un pas en arrière. Jusqu’à ce que son dos se calle contre la porte d’entrée. Je ne cesse pas de l’embrasser. Incapable de désolidariser mes lèvres des siennes. Une chaleur atone et sensuelle prend possession de mes gestes. L’un de mes bras redescend jusqu’à sa hanche. Je me glisse sous son vêtement, parcourant avec appétit la peau lisse et glacée de son ventre. Mes doigts possessifs creusent leur passage contre son épiderme. Ils filent dans son dos, parcourant avec délice les courbes masculines de son corps aussi froid que la mort. Ma bouche continue de dévorer la sienne d’une passion de plus en plus dévorante alors que mon bassin vient se presser d’un mouvement félin contre le sien. L’envie, instinctive et aveugle, grandit durement dans mon bas-ventre. Ma prise se fait plus ferme dans le creux de ses reins, attirant irrésistiblement ses hanches contre moi tandis que mon baiser essoufflé se charge de le maintenir coincé contre la porte. L’air me manque. Mais je ne suis plus en mesure de respirer. Son corps m’appelle. Tout en lui m’appelle. Et tout en moi me crie, en silence, de laisser mon âme s’y perdre.
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    Mer 6 Nov - 13:29
    Le baiser timide que je lui offre monte rapidement en intensité. Il ne répond rien, n’en a pas le besoin en venant chercher ma langue de la sienne, appelant un désir sourd et incontrôlable de lui au fond de mon âme. Je me sens perdre pied, pour lui, pour ce seul baiser, pour ses mains agrippant mes cheveux dans un geste me rendant à nouveau totalement dingue. Mes doigts quittent son visage pour retrouver le cuir de sa veste dans son dos, je le laisse me repousser contre la porte qui accueille le mien en un soupir contre sa bouche que je suis incapable de retenir. Un brusque courant électrique me parcourt au seul contact de ses doigts parcourant mon épiderme. Impossible de relâcher ses lèvres, sa bouche, impossible ne serait-ce que de penser à le faire. Je me laisse envahir par la folie des sensations qui m’envahi tout entier, accueillant son bassin contre le mien dans un soupir étouffé contre ses lèvres. Je frissonne de ses mains dans mon dos, laissant les miennes s’activer à lui enlever sa veste en la glissant avec une ferveur contrôlée sur ses épaules. Mes doigts s’attardent avec lenteur sur la peau de ses bras, remontant jusqu’à son visage pour le repousser, juste le temps de retirer mon sweet mouillé par ses larmes, emportant mon t-shirt au passage. Je suis déjà en manque de lui, de ses lèvres qui m’appellent sur lesquelles je fonds en me décollant de la porte, reprenant ma prise sur son visage encore bouffi par ses larmes à présent asséchées. Tout mon être le réclame, comme un besoin vital qu’il sera le seul à pouvoir comblé. Les battements frénétiques de son coeur pulsent dans mes oreilles, me chantant une mélodie irrésistible me faisant redoubler d’ardeur dans mes mouvements.

    Mes mains le repoussent en s’accrochant aux pants de son t-shirt, le faisant reculer lentement dans le salon. Mes gestes sont las, contrôlés lorsqu’ils passent son haut devenu gênant au dessus de sa tête. Je ne peux pas m’empêcher de l’admirer, durant cette fraction de seconde avant que ma bouche ne reprenne la sienne à nouveau. Il a le don de me faire oublier jusqu’à mon nom contre ses lèvres, contre sa langue qui appelle la mienne dans une évidence que j’ai du mal à comprendre et à accepter. Mes mains le repoussent encore en glissant sur ses hanches, prenant possession de ses fesses encore prisonnières de son jean lorsque nous passons la porte ouverte de ma chambre. Mon envie de lui est déjà gonflée dans mon pantalon, brûlante du désir me rongeant les reins, ne demandant qu’à le posséder entièrement, provoquant un désir de lui si soud que j’ai l’impression qu’il est irréel lorsque je nous propulse dans mes draps. Mon souffle le cherche, encore, comme une bouffée d’oxygène bien plus importante que le simple fait de respirer. Il échoue sur sa mâchoire, s’entrecoupe à chacun des baisers fiévreux dont je parsème sa peau à la recherche de la peau tendre de son cou. Je veux être le seul à le posséder.
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    Mer 6 Nov - 13:29
    Je suis ivre de ses lèvres autant qu’on peut l’être d’alcool lorsque mon dos rencontre le matelas. Le contact de sa peau nue contre la mienne est complètement grisant, suffisamment pour chasser les dernières traces de mon angoisse. Ma peine se noie et disparaît dans un désir obscur, affamé, sourd et passionné. La fièvre qui exhale du vampire aiguise mes sens. Son souffle contre mon visage laisse ma peau se hérisser délicieusement derrière son sillage. Mes mains fourragent dans ses cheveux. Je me soule de son odeur, jusqu’à en perdre l’esprit. J’accroche brièvement ses mèches dorées entre mes poings, avant de céder au besoin de parcourir son corps. Tout entier. Pour le faire mien, et juste mien.

    D’une impulsion imprévisible, je le repousse pour inverser les rôles. Mon amant roule sur le dos entre les draps qui embaument son parfum. Je le surplombe, laissant mon regard s’arrimer au sien. Ma bouche brûle de retrouver l’étreinte de la sienne. Quelque chose s’agite et palpite frénétiquement au creux de ma poitrine. Je l’embrasse brusquement, d’un baiser tendre et profond, avant de laisser mes lèvres courir contre sa joue. Mes doigts le parcourent alors que mes genoux, calés de part et d’autre de ses hanches, l’empêchent d’échapper à mon emprise caressante. Je me redresse juste assez pour retrouver ses iris, mon souffle se mêlant, provoquant, avec le sien, tandis que mes gestes poursuivent leur parcours aveugle de son être. Je me plonge dans l’intensité profonde de ses yeux, captivé par cette idée de prendre le temps de découvrir son corps pour de vrai. Comme s’il s’agissait de la première fois. Ma peau me brûle d’un feu érotique sous la pulpe de mes doigts. Je grave le dessin de ses clavicules dans ma mémoire, de ses pectoraux, du creux de son sternum, jusqu’à la douceur parfaite de ses abdominaux. J’ai envie de lui. Tellement que ça pourrait en devenir douloureux.

    Le lien visuel se rompt lorsque je viens récupérer un baiser furtif, trop bref pour me rassasier, avant d’aller mordiller le lobe de son oreille. Je descends dans son cou pour venir gouter à la saveur particulière de sa peau fine et blanche. Mes mains continuent leur manœuvre, désireuses à présent de retirer ce jeans encombrant. Le désir ardent qui me consume de l’intérieur a pris le dessus sur mes pensées et sur mes mouvements. Je déboutonne son pantalon rapidement, libérant ses hanches d’un geste habitué tandis que ma bouche se charge désormais de goûter aux muscles tendres de son épaule. Son sous-vêtement disparaît et descend sur ses cuisses. Quelques mèches sombres et désordonnées chatouillent mon front lorsque je relève la tête, juste ce qu’il faut pour lui lancer un regard intense et empreint d’un besoin lubrique.

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    Mer 6 Nov - 13:33
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    *
    **

    La lumière du jour, frustrée et inoffensive, perce tant bien que mal les pourtours des volets électriques lorsque j’ouvre les yeux. La mélodie lointaine et étouffée de la ville chante encore dans la rue. Mes sourcils se froncent plus ou moins. Mon esprit embrumé peine quelque peu à s’inquiéter de l’heure. Soit nous nous sommes endormis beaucoup trop tôt, soit je n’ai vraisemblablement pas assez dormi. La présence toute proche du vampire se rappelle à moi alors que les souvenirs qui ont précédé mon sommeil de plomb me reviennent. Une sensation étrange et piquante me chatouille brièvement le cœur. Je n’ai pas vraiment l’occasion de déterminer si c’est agréable ou non, la respiration apaisée d’Az contre ma peau récupère mon attention entière.

    Son bras inerte repose en travers de ma poitrine. Son torse se soulève à intervalle régulier contre mon épaule. Je tourne doucement la tête vers lui avant de laisser mes yeux courir sur son visage assoupi. Ce n’est pas la première fois que je vois Az dormir. En revanche, je ne l’avais jamais vu endormi ainsi contre moi. Je fouille silencieusement les traits apaisés de son faciès, alors que les mots prononcés la veille s’éveillent et s’étirent paresseusement dans ma tête. A nouveau, cette légère brûlure dérangeante dans mon organe vital. Je déglutis maladroitement. Et puis enfin, j’ose bouger et m’extirper délicatement hors de sa prise inconsciente. Je prends un soin immense à ne pas le réveiller, avant de me glisser hors du lit et de passer une main sur mes joues ensommeillées. J’ai une idée plutôt vague de la disposition de mes vêtements à travers l’appartement, et je n’ai de toute manière pas vraiment le courage de les chercher. Je ne mets pas longtemps avant de me décider de dérober un jogging appartenant à Az, posé dans un coin de la chambre, pour m’enfuir avec d’une démarche traînante.

    La lumière qui s’infiltre à travers la fenêtre du salon m’éblouit douloureusement. Je peste tout bas et me mets déjà en quête de raser les murs pour baisser les rideaux électriques mal fermés. Mes pieds prennent ensuite automatiquement le chemin de la salle de bain. J’ai besoin d’une longue réflexion sous un jet d’eau glacé, pour remettre mon esprit en ordre et pour chasser définitivement la sensation bouffie qui entrave mes yeux. Et accessoirement pour me nettoyer. J’empeste le sexe à plein nez.

    Le soleil commence bien heureusement à décliner lorsque je réapparais, vêtu du pantalon volé sans honte à mon colocataire. Il n’y a pas le moindre bruit dans l’appartement. Seulement le bruissement de mes pas sur le carrelage froid de la cuisine. Mes doigts récupèrent machinalement une poche de sang dans le frigidaire. J’y plante une paille, essayant à peine de me convaincre qu’il s’agit juste d’un jus de pomme. L’hémoglobine envahit bientôt mes papilles. Quelque chose se détend instantanément au fond de mon corps. J’ai refusé de me nourrir hier, alors ce matin la faim commençait sérieusement à se faire menaçante. Az a raison de se montrer insistant. Et même si ma fierté grogne méchamment à cette idée, je sais pertinemment que ça ne sert à rien de lutter.

    Je jette aux oublis cette éternelle conversation avec moi-même, alors que je parcours le même chemin inverse. Ce premier besoin assouvi, mes lèvres réclament à présent leur dose de nicotine. Je trouve un paquet de cigarettes qui traîne dans le salon, avant de rejoindre la chambre. La porte se referme sans bruit derrière mon passage. Az dort encore. Mon regard s’attarde encore sur lui. Avec les jours, j’ai fini par me faire à sa beauté attrayante de vampire. Mais lorsqu’il est endormi, c’est une vision encore différente. Az est humain, lorsqu’il rêve. Un frisson me chatouille la nuque. Une fatigue fainéante se pose sur mes épaules et me souffle à l’oreille qu’il vaudrait mieux se recoucher. Mais une autre envie, plus importante encore, finit par l’emporter.

    Mes mains se libèrent de la poche de sang et du paquet de cigarette sur la table de nuit. Je contourne le lit et me glisse à nouveau dedans, derrière le vampire assoupi. Ma conscience grommelle quelque peu à l’idée de troubler son sommeil. Après tout, il fait encore jour, et il n’est certainement pas encore l’heure pour lui d’aller travailler. Pourtant mes bras se referment malgré tout autour de sa taille. Je me colle contre son dos, retrouvant avec un plaisir inavoué son aura particulière.

    - Az.

    Je l’interpelle, avant de resserrer ma prise autour de lui. Ma bouche vient chahuter contre sa nuque pour le pousser à se réveiller. Lorsque je sens sa masse inerte commencer à bouger, j’encourage la manœuvre en faisant mine de lui mordiller le cou, taquin. Puis j’attends patiemment qu’il accepte d’émerger des bras de Morphée, enfouissant mon nez dans ses cheveux décoiffés. Une fois que je suis certain qu’il est assez éveillé pour m’écouter, je délivre enfin la question qui me démange la langue depuis que j'ai quitté ces draps.

    - Tu pensais vraiment ce que tu as dis hier ?  
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    Mer 6 Nov - 13:33
    Le sommeil me happe en quelques secondes à peine. Un sommeil lourd de toutes les émotions qui m’ont traversé. Sa chaleur m’enveloppe d’un manteau bien trop agréable pour le relâcher. Puis, une sensation de manque se fait ressentir soudain. Je grogne en me retournant, essayant d’ignorer cette sensation désagréable sans même m’en rendre compte. Je n’ai aucunement conscience de ce qui se passe autour de moi, jusqu’à ce que l’odeur caractéristique de la cigarette n’émerge dans la pièce. Elle est dérangeante et rassurante à la fois, mais pas assez pour ne serait-ce qu’effleurer le trouble de mon sommeil.

    Enfin, je sens à nouveau son aura m’entourer, relaxant sensiblement chacun des muscles de mon corps. Les battements de mon coeur reprennent leur mouvements lents et profonds alors que je soupire. J’oscille doucement entre deux mondes lorsque j’entends mon prénom résonner contre mon oreille, de cette voix électrisant les poils de ma nuque. Un mouvement dans mon cou me fait tressaillir, tandis que son souffle chaud s’engouffre dans mes cheveux. J’émerge doucement de ma léthargie en entendant la question de mon amant. Un fin sourire s’étire sur mes lèvres avant que je ne lui réponde.

    « Evidemment. »

    Ma main vient s’emparer de la sienne pour la ramener contre mon torse tandis que mon corps se colle un peu plus contre lui. Je veux continuer à dormir et qu’il fasse la même chose, ne serait-ce que pour quelques heures. Je ne veux pas qu’il retourne dans son canapé. Plus maintenant. Je veux le sentir encore contre moi avant de quitter le rêve pour retrouver la réalité.

    « Rendors-toi. »

    Ma tête s’enfonce plus profondément dans mon oreiller alors que ma prise sur lui se resserre sensiblement. Reste avec moi Neven. Encore pour quelques heures.
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